Pas d’extrait de naissance pour les élèves ni de bulletin d’inhumer pour les morts : Innocence Ntap Ndiaye appelle les protagonistes à la table de négociations

Vox populi-Ils sont incalculables les élèves qui n’arrivent toujours pas à s’inscrire à l’école faute d’extrait de naissance datant de moins de trois mois. Pendant ce temps, les populations endeuillées peinent à enterrer leurs morts à défaut du permis d’inhumer. Des actes administratifs comme tant d’autres que les travailleurs municipaux refusent de délivrer aux usagers dans le cadre de leur lutte syndicale pour une augmentation généralisée des salaires dans la fonction publique.

Les grévistes persistent dans leur mouvement d’humeur autant que le gouvernement s’entête à ne pas accéder à leur doléance depuis plus de deux mois maintenant.

Assez de dégâts collatéraux pour que la présidente du Haut Conseil du Dialogue social (HCDS) élève la voix. Innocence Ntap Ndiaye appelle les différents protagonistes au dialogue afin de trouver un terrain d’entente pour le bien-être des citoyens sénégalais.

Elle demande à l’Etat d’accélérer les négociations et aux travailleurs des collectivités territoriales en rogne de reconsidérer leur position.

« Il faut qu’ils trouvent un modus operandi et j’invite donc les parties prenantes, gouvernement et travailleurs à se retrouver et continuer les discussions. J’invite particulièrement les travailleurs à reconsidérer leur position parce que déjà la rentrée des classes est passée par-là. L’éducation étant une compétence transférée, aujourd’hui au sein des collectivités territoriales, on voit toutes les difficultés qu’il y a eues dans certaines écoles pour effectuer une rentrée digne de ce nom de nos élèves censés être l’avenir de ce pays. J’invite également le gouvernement à accélérer les discussions avec les travailleurs pour qu’on trouve une solution à cette situation », a lancé Innocence Ntap Ndiaye, lors de la présentation du 4ème rapport du Haut Conseil du Dialogue social, la semaine dernière.

A l’en croire, ce n’est maintenant qu’une question d’appréciation par rapport aux huit mille (8000) et quelques agents restant à devoir bénéficier de cette augmentation de salaire. « Est-ce qu’il faut appliquer la mesure aux 4021 agents ou l’élargir à tous ceux qui sont concernés. C’est un peu cela le point d’achoppement », a fait observer la présidente du HCDS, dont les propos sont repris de nos confrères de la RFM

Saphiétou Mbengue
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