ONRAC et les avoirs criminels : lutter contre la criminalité organisée nécessite de nouveaux moyens de riposte, selon Mor Ndiaye

Le directeur de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC), Mor Ndiaye a indiqué hier que la lutte contre la criminalité organisée, la délinquance économique et financière incluse, nécessite de nouveaux moyens de riposte à la hauteur de l’ingéniosité des criminels. Il intervenait hier à la cérémonie officielle d’ouverture des travaux d’un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la saisie et du recouvrement des avoirs criminels, à l’occasion du premier anniversaire de la création de l’ONRAC.

La lutte contre la criminalité organisée, la délinquance économique et financière incluse, nécessite de nouveaux moyens de riposte à la hauteur de l’ingéniosité des criminels a fait savoir Mor Ndiaye, le directeur de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC).

Il s’exprimait lors de la cérémonie officielle d’ouverture des travaux d’un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la saisie et du recouvrement des avoirs criminels, à l’occasion du premier anniversaire de la création de l’ONRAC.

Cette rencontre, intitulée « Semaine de la saisie et du recouvrement des avoirs criminels », se tient jusqu’à vendredi à Saly-Portudal (Mbour), à l’initiative de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels et du projet OCWAR-M (Réponse ouest africaine au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme), mis en œuvre par Expertise France et financé par l’Union européenne (UE).

Par la même occasion, il a souligné que « la prise en main du contentieux économique financier et l’enquête préalable s’y rapportant entraine inéluctablement, au-delà de l’expertise qu’il appelle, l’adaptation de nos outils de travail, si on veut résolument le maîtriser ».

Le Dg de l’ONRAC à également estimé que cet atelier sera l’occasion pour les acteurs de la chaîne pénale de s’approprier le nouveau dispositif de saisie, de confiscation et de recouvrement des avoirs. « Il y a un mois, nous avons effectué une tournée nationale pour visiter les juridictions pour faire une sensibilisation, une présentation, un partage de la nouvelle structure », a-t-il signalé.

Mor Ndiaye a ajouté que « les missions de l’ONRAC, les objectifs, le plan stratégique et voir dans quelle mesure, ensemble, avec les acteurs de la chaine pénale et les acteurs judiciaires comme les acteurs de la Police, les enquêteurs, nous pouvons identifier les axes de collaboration et de partage ».

A l’en croire, le premier bilan de cette tournée il a révélé que « les avoirs qui, jusque-là, font l’objet de saisie, de mesures conservatoires voire de confiscation, sur la chaîne pénale, souffrent véritablement d’un manque de suivi et de gestion ».

« Cette description sommaire est la preuve symptomatique de la situation actuelle des avoirs saisis et confisqués au Sénégal, laquelle situation mérite, j’en ai la ferme conviction, que des actions de grande envergure » soient mises en œuvre « et au titre desquelles la formation des acteurs », a déclaré le DG de l’ONRAC.

Le Mandat

Saphiétou Mbengue
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