Vox Populi-La nutrition n’est pas bien financée contrairement à d’autres programmes comme ceux relatifs à la vaccination, au paludisme, au sida, a relevé le Dr Valérie Quenum Ndiaye, présidente de l’Association de nutrition et d’alimentation du Sénégal (ANAS). Ainsi, elle lance un appel aux partenaires pour qu’ils financent les programmes de nutrition.
«La nutrition n’est pas bien financée, il y a d’autres programmes qui sont beaucoup plus financés: la vaccination, le paludisme, le Sida alors qu’une personne bien nourrie, bien alimentée pourrait résister correctement a beaucoup de maladies», a fait savoir le Dr Ndiaye.
«Nous lançons un appel aux partenaires pour qu’ils financent les programmes parce qu’il s’agit du gros défi aujourd’hui», a invité, la présidente de l’ANAS. Poursuivant, elle affirme que compte tenu de l’existence au Sénégal d’«une approche multisectorielle», il convient de passer aux financements de tous ces plans qu’on élabore et mettre en pratique ce qu’on a écrit dans les plans d’actions».
Par ailleurs, Mme Ndiaye indique qu’en tant qu’acteur de la nutrition leur rôle c’est d’influencer les autorités publiques et dire aux décideurs comment il faut orienter les politiques de nutrition pour que la population soit en bonne santé avec une bonne nutrition.
Selon la présidente de l’ANAS, l’Afrique peut nourrir tous les africains et d’autres pays du monde. «En Afrique, nous avons à peu près les mêmes défis et nos réalités culturelles et le même environnement. Nous avons des ressources alimentaires locales, des habitudes alimentaires traditionnelles qui sont bien et nous permettent d’être en bonne santé», a-t-elle noté.
Pour le Dr Valérie Quenum Ndiaye, il y a de bonnes pratiques à mettre en avant, réapprendre aux tout petits comment s’alimenter. Elle trouve que les goûters qu’on leur sert sont soit «très salés, trop sucrés ou trop gras et peuvent déclencher des maladies non transmissibles : le surpoids, l’obésité, les maladies cardiaques, les maladies rénales et même mentales et des cancers et de manière beaucoup plus tôt», regrette-t-elle.
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