Selon un rapport d’enquête des Nations Unies publié mardi, 22 personnes au total sont mortes lors d’une frappe d’avion français à Bounti, dans le centre du Mali, le 3 janvier.

Il a expliqué que 19 des morts étaient des invités de mariage civils qui sont «couverts par le droit humanitaire».

Mais la France, qui compte 5 000 hommes de Barkhane au Mali, a rapidement rejeté le rapport, affirmant que la grève était contre les djihadistes et qu’aucun mariage n’avait eu lieu dans la région.

La grève et d’autres similaires dans le passé ont déclenché des manifestations contre la présence française au Mali.

Le rapport est basé sur les conclusions d’une enquête menée par la MINUSMA, la Mission des Nations Unies de 15 000 personnes au Mali.

Le Mali souffre d’une insécurité permanente dans ses régions du nord et du centre, caractérisée par des insurrections terroristes et séparatistes et des violences ethniques.

Le gouvernement de transition du Mali qui a résulté de la dernière prise de pouvoir militaire du gouvernement en août 2020 a du mal à rétablir la stabilité avant les élections prévues pour ramener l’ancienne colonie française politiquement réticente à l’ordre constitutionnel.

Correspondance particulière

Paul Jime