Crise à l’Apr et révolte des jeunes en banlieue : Sambou Biagui accuse Macky Sall, Birame Faye calme le jeu

L’emploi des jeunes au Sénégal est un enjeu majeur et ancien qui, notamment sous la pression des actualités sociales, politiques, démographiques et de la crise économique, devient un sujet préoccupant et fortement pris en considération par les politiques, les associations de jeunes, les acteurs locaux. Au Sénégal, le chômage provoqué par la crise de la Covid-19 touche particulièrement les jeunes des quartiers défavorisés, généralement peu qualifiés. La question a été au cœur d’un débat posé par ALBES en banlieue dakaroise ce week-end.

Aller vers une société plus solidaire, redonner confiance aux jeunes, c’est d’abord être capable de réduire de manière significative le chômage chronique des jeunes et construire un modèle de développement plus riche en emplois et porteur de plus de cohésion sociale et de stabilité. La résorption progressive du chômage des jeunes doit être pour les autorités de l’Etat, la pierre philosophale et le baromètre de leur politique de progrès. De sa réussite dépendra largement l’adhésion des Sénégalais au Plan Sénégal Emergent mis en place par Son Excellence le Président Macky Sall. c’est ce que les Ambassadeurs de Lamine Diouf en Banlieue ont compris en initiant une journée de concertation avec les jeunes avec comme théme « waxtaan ak ndaw gni » (dialoguer avec les jeunes). Il s’agit pour les camarades de Issa Camara membre de la mouvance présidentielle d’écouter, de s’écouter et de décider ».

« Albes, et son excellence Mamadou Lamine Diouf consult du Sénégal à Milan,  ont pris le ballon au rebond du président Macky Sall qui, dans son message a dit : j’ai compris la jeunesse. C’est pourquoi, nous avons dit, qu’il faut transférer le message du chef de l’État aux jeunes ».

La parole du Président de la République a été porté, au nom du consult du Sénégal à Milan Mamadou Lamine Diouf, par le Directeur de l’Agence de la Sécurité de proximité (ASP) et responsable politique APR. Birame Faye ancien Directeur de l’ANEJ, une structure qui avait été créé pour la promotion de l’emploi des jeunes, a demandé les jeunes à la patience et faire confiance au Président de la République qui dit avoir compris. « Le Président Macky Sall est né après les indépendances, a fait l’école publique comme vous, il a grandi dans les quartiers et dans les régions, donc il comprend et sait très bien cette situation que vivent les jeunes surtout avec cette pandémie. Mais, le président qui a gravis tous les échelons avant d’être Président a posé des actes concrets pour la jeunesse. Et va continuer à le faire » a dit Mr Faye devant les nombreux militants et responsables du parti APR qui se sont retrouvés dans la salle Teen Bi de Thiaroye au cœur de la banlieue qui a été envahi par les jeunes mobilisés par ALBES.

« En effet, les sénégalais diplômés ou pas rencontrent des freins qui les éloignent du marché de l’emploi, retardant ainsi leur insertion sociale et professionnelle. Ces freins sociaux tiennent en grande partie à l’inadéquation entre l’offre et la demande, mais aussi à la problématique de l’absence de qualification professionnelle, qui pose la question du fossé existant entre l’offre de formation et les exigences du monde du travail » relève Birame Faye.

La configuration politique en banlieue ne semble pas également favorisé l’insertion des jeunes. il a été constaté que les vrais responsables du parti qui ont responsabilisés par le Président de la République ont abandonné ces jeunes. Et les autres cadres du parti APR sont laissés à eux-mêmes. Ce que ces derniers ont tour à tour fustigé.

Le président d’honneur du mouvement n’a pas mâché ses mots et interpelle le président de la république. « Macky Sall est le premier responsable de la situation que traverse le parti. Un parti au pouvoir qui ne gère qu’une seule institution dans ce pays. L’Assemblée nationale à l’Afp de Moustapha Niasse, le CESE à Rewmi de Idrissa Seck, le HCCT au parti socialiste de Aminata Mbengue Ndiaye…des ministères de souveraineté et grandes sociétés nationales à des alliés…c’est inadmissible. Sept ans de partage de gâteau, ça suffit, le président de la république doit rendre le pouvoir aux responsables de l’APR afin de promouvoir les jeunes et cadres de l’APR » révèle Sambou Biagui. Pour le journaliste et responsable politique, Birame est exemple pour justifier son analyse, car dit-il, partout il a été nommé directeur il crée des emplois et permet aux jeunes et cadres de trouver des emplois.

Membre de la task-force Républicaine, Birane Faye appelle les responsables du parti à l’union et invite Albes à poursuivre son combat comme le souhaite Mamadou Lamine Diouf qui a posé un acte concret en transférant sa structure en outil économique. En effet, une unité de production sera installée dans la banlieue très prochainement et devra permettre à l’insertion de plusieurs jeunes.

 

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