La 127ème édition du grand magal de Touba a pris fin ce lundi après la tenue d’une cérémonie officielle dans la plus grande sobriété à cause de la pandémie de Covid-19. Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui a conduit la délégation gouvernementale, a réitéré, au nom du chef de l’Etat, les engagements de l’Etat pour accompagner les œuvres du marabout.

Dans son speech, le ministre avouera par contre que le gros du travail reste à faire, surtout dans la gestion des inondations, pour sortir les populations des eaux. Un senti­ment largement partagé par plusieurs familles qui ont célébré le Magal prisonnières des eaux. Mandat

Dans un discours empreint de sagesse, avec des écrits du Cheikh pour corroborer son propos, le ministre de l’intérieur a réitéré les engagements de l’Etat à accompagner le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké dans sa mission.

Entre l’Université de Touba et le calvaire des inondations, le ministre a donné la parole de l’Etat pour jouer sa partition. Antoine Félix Diome a rappelé quelques réalisations de l’Etat à Touba avant de soutenir que le gouvernement fera encore des efforts pour la ville sainte.

En effet, malgré des équipements et un apport financier de la Mairie de Touba, le constat était éloquent dans certaines zones de Touba où les populations ont dû faire avec les eaux. Plusieurs responsables politiques ont fus­tigé le manque de prévoyance et le défaut d’anticipation de l’Etat sur la question.

D’ailleurs, le porte-parole du Khalife n’a pas manqué de préciser que si un investissement conséquent est affecté à la question, avec une expertise avérée, ce problème sera derrière nous lors de la prochaine édition.

Sollicitant auprès de Serigne Mountakha des prières pour un Sénégal de paix, le ministre a rappelé les liens affectifs entre le président Sall et le Khalife rappelant par ailleurs les fermes instructions venant de sa part pour la satisfaction des besoins du Khalife.