Locales de 2022: Entre boulimie et Carriérisme politique, de profondes divisions minent le pouvoir et l’opposition (Par Aly Saleh)

Le constat est alarmant. : une opposition en train de se disloquer  par ci, une majorité en phase de voler en éclats par là!

Je le disais la semaine dernière dans l’une de mes chroniques,  les choix pour les locales de janvier prochain vont révéler la face hideuse de la politique au Sénégal. Déjà, que des maladresses et manque de délicatesse dans la détermination et la position des acteurs! Dans toutes les coalitions de partis, des croche-pattes et autres mauvais tours sont faits de part et d’autres pour écarter d’anciens alliés au profit de ses partisans.

 

Partout, les frustrés tapent sur la table et quittent le navire pour aller voir ailleurs.

Pour ces locales au Sénégal les contestations fusent de partout aussi bien à Benno Bokk Yaakar que dans l’opposition.

Des fissures sont notées à Thiès, Fatick, Rufisque, Dakar, Tamba, Saint-Louis entre autres  contrées où plusieurs cas graves se sont signalés.

Ce qu’il ya, c’est que les patrons des coalitions ont tous réduit leurs aliés à leur plus simple expression en faveur de leurs « hommes ».

Et c’était prévisible qu’on aille vers  l’implosion aussi bien du camp de la majorité qu’au sein des coalitions de l’opposition.

C’était inévitable!

Chacun  pense à ses intérêts et à ceux de ses partisans. Et personne ne fait plus confiance à l’autre.

 

Au moment où l’opposition scie la branche de sa victoire, Macky Sall lui, refuse de laisser les électeurs choisir et crée une secousse qui pourrait lui être fatale politiquement parlant.

Car un mauvais choix ménerait tout droit à la défaite des tenants du pouvoir.

Vous le savez, l’heure de la dislocation a sonné et tous ceux qui sont isolés vont mettre des listes parallèles ou aller se fusionner avec des gens de l’autre côté même s’ils ne partagent pas la même idéologie et la même philosophie politique pour rester ensemble.

 

Même si d’aucuns pensent que c’est de la dictature de l’Apr, n’oublions pas que les enjeux sont énormes et seront là jusqu’en  2024 avec le 2ème  mandat de Macky Sall qui prend fin, notamment  la perspective de sa succession  au sein de Benno. Et pour ces territoriales,  celui qui gagne la capitale se présentera par le fait comme un probable successeur de Macky Sall en 2024.

Le moment est donc venu pour jouer la carte de la stratégie d’implantation car ce qui est sûr, c’est  que tout se décide par les électeurs le 23 janvier prochain.

 

Aly Saleh Journaliste/Chroniqueur

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