Libre circulation des personnes : l’Union africaine sollicite le soutien de la CEDEAO

Une délégation de l’Union africaine a effectué une visite de travail à la Commission de la CEDEAO, hier 10 novembre 2022. La délégation conduite par Rita Amukhobu, la coordonnatrice du programme de libre circulation de la Commission de l’Union africaine (CUA) était à la Commission de la CEDEAO pour solliciter le soutien de la CEDEAO avec la mise en œuvre du Protocole de libre circulation de l’UA.

Rita Amukhobu, coordonnatrice du programme de libre circulation de la Commission de l’Union africaine (CUA) s’adressant au président de la Commission de la CEDEAO, S.E. Le Dr Omar Alieu Touray, a sollicité le soutien de la CEDEAO pour la signature et la ratification du Protocole de libre circulation de l’UA entre les États membres. La CEDEAO, a-t-elle dit, est un leader en Afrique en matière de libre circulation, en tant que telle, l’UA compte sur la CEDEAO pour soutenir le processus d’intégration continentale concernant la libre circulation.

  1. Le Dr Omar Alieu Touray, Président de la Commission de la CEDEAO, a souligné dans son allocution que le libre-échange se déplace avec la libre circulation des personnes et des biens. Il a ajouté qu’il est nécessaire de simplifier le processus de ratification pour encourager davantage de pays à ratifier le protocole de libre circulation de l’UA et que la volonté politique est également importante.

La réunion s’est déroulée en présence de M. Abdou Kolley, le Directeur de Cabinet du Président de la Commission de la CEDEAO, M. Albert Siaw-Boateng, Directeur Libre Circulation des Personnes, Migration & Tourisme, Commission de la CEDEAO. et M. Daniel Lago, Directeur Juridique, Commission de la CEDEAO.

 

Par ailleurs, la Commission de la CEDEAO accueille la délégation de la Banque mondiale pour la deuxième mission d’appui à la mise en œuvre du projet WURI

Par l’intermédiaire de la Direction de la libre circulation et de la migration, elle accueillera une délégation de la Banque mondiale pour discuter et examiner la mise en œuvre du projet d’identification unique de l’Afrique de l’Ouest pour l’intégration et l’inclusion régionales (WURI) les 10 et 11 novembre 2022. Il s’agit de la deuxième mission d’appui que la Banque mondiale organise ; le premier était en mai de cette année.

Cette mission, nous dit-on,  aura pour objectif de faire le point sur l’état d’avancement du projet WURI et de délibérer sur les mesures d’accélération de la mise en œuvre du projet. La mission cherchera également, entre autres, à discuter du cadre de gouvernance du programme WURI, institué pour créer un cadre institutionnel et organiser des accords de coordination entre les pays participants ; planifier la réunion de haut niveau WURI de 2023 ; et examiner le plan de travail annuel, le budget et le plan de passation des marchés pour 2023. La mission offre également l’occasion à la Commission de la CEDEAO et à la Banque mondiale de discuter des complémentarités du projet WURI avec d’autres initiatives d’économie numérique et de prestation de services au sein des États membres de la CEDEAO.

La réunion réunira les directions de l’économie numérique et des postes, des relations extérieures, des affaires juridiques, des rapports financiers et des subventions de la Commission de la CEDEAO.

Pour rappel, le WURI est un programme en plusieurs phases financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger et le Togo, et la Commission de la CEDEAO, avec l’objectif d’augmenter le nombre de personnes dans les pays participants qui avoir une preuve d’identité unique reconnue par le gouvernement qui permet l’accès aux services. Plus précisément, la Commission vise à favoriser les dialogues et la coopération régionaux pour la reconnaissance mutuelle transfrontalière des systèmes d’identité fondamentaux pour l’accès aux services.

Momar Diack SECK
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