Les wolofs peints sous les plus vils traits : FRAPP condamne la sortie de Cherif Ibrahima Aidara et invite à méditer Cheikh Anta Diop

Le FRAPP ne goûte pas la sortie de Cherif Ibrahima Aidara. En effet, le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP «condamne énergiquement les propos d’un prêcheur envers la communauté wolof et envers les noirs».

Le FRAPP qui «exprime toute sa solidarité aux Sénégalais wolofs ainsi qu’à tous les noirs», dénonce «ces propos ethnicistes, racistes (qui) sont inacceptables car menaçant la paix au Sénégal et dégradant la dignité des noirs». Enfourchant leur cheval de bataille, Guy Marius Sagna & Cie disent rappeler que «ceux qui actuellement oppriment le peuple sénégalais – l’impérialisme et son représentant le président Macky Sall – et qui sont à la tête de l’État du Sénégal sont composés de citoyens de toutes les ethnies, religions, confréries religieuses…

Ceux qui sont opprimés par l’impérialisme et ses représentants au Sénégal et qui rencontrent des difficultés à se soigner, à aller à l’école, à trouver un emploi, à vivre en sécurité… sont composés de citoyens sénégalais de toutes les ethnies, religions, confréries religieuses…».

Autrement dit, soulignent-ils à l’endroit du prêcheur : «les Sénégalais n’ont pas un problème d’ethnies, de religions, de confréries religieuses…mais d’oppression néocoloniale. L’ennemi n’est pas l’autre ethnie, ni l’autre religion ni l’autre confrérie religieuse mais le président Macky Sall et ses maîtres impérialistes».

«De la dame Penda Ba à Aliou Dembourou Sow, Madiambal Diagne, Malick Sall, Abdou Karim Sall jusqu’aux derniers propos ethnicistes, sans nier la responsabilité individuelle des auteurs», le SEN dénonce «la posture du président Macky Sall et de son parti qui ont encouragé ces dérives.

C’est pourquoi d’ailleurs les auteurs de propos manipulant les sentiments religieux et ethniques, confrériques ne sont jamais inquiétés vraiment». Le FRAPP dem ande ainsi à tous les Sénégalais et Africains de toujours méditer le propos de Cheikh Anta Diop :

«Dès lors, disais-je, quel doit être le comportement d’un Africain conscient ? Il doit se dégager de tout préjugé ethnique et acquérir une nouvelle forme de fierté : la vanité d’être Walaf, Toucouleur, Bambara, etc., (…) doit faire place à la fierté d’être Africain, tant il est vrai que ces cloisons ethniques n’existent que par notre ignorance »

Vox populi

Saphiétou Mbengue
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