Le spectre du scandale 3G Sudatel planerait-il sur le pays avec la 4G ? L’Amicale des cadres de la SONATEL revisite l’histoire…

Tout commence en 2008 :

L’Etat autorise un pilote 3G lors du sommet de l’OCI en mars 2008 que Sonatel réalise avec succès.

2010 :

L’Etat décide de l’arrêt du pilote et sans consulter Sonatel pour discuter des conditions d’octroi de la 3G, l’Etat octroie une licence 3G en exclusivité à un nouvel entrant.

L’Etat annonce 100 (puis 80) milliards de FCFA payés par le nouvel entrant pour justifier l’intérêt pour l’Etat de cette opération.

L’histoire a montré que ce montant est largement couvert pour Sudatel par des exonérations d’impôts, taxes et droits de douane.

2010-2012 :

Le Sénégal prend 2 ans de retard sur le déploiement de la 3G du fait de l’exclusivité accordée au nouvel entrant.

2014 :

Le nouvel entrant a aujourd’hui 20% de part de marché sur la 3G ; ce qui signifie que ce n’est pas lui qui a développé le marché mais plutôt les 2 opérateurs présents sur le marché avant son entrée.

Avec le recul et les procédures judiciaires en cours, il n’y a plus aucun doute que l’intérêt du Sénégal et du secteur des télécom n’était pas la motivation des décideurs de l’époque.

2015 :

Arrêt du pilote lancé par 2 opérateurs et annonce de la décision de lancer un appel d’offres international sans avoir invité les 3 opérateurs titulaires de licence globale à faire des offres.

L’histoire n’est-elle pas en train de se répéter ?

Michel DIEYE

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Michel DIEYE

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