Communiqué de la FAO : Avec l’augmentation de la faim et la flambée des prix alimentaires dans une grande partie du monde, des actions collectives sont nécessaires pour atteindre les objectifs immédiats et à plus long terme de sécurité alimentaire mondiale, QU Dongyu, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture Nations Unies (FAO), a déclaré samedi lors de la réunion des ministres de l’agriculture du G7.
« Nous devons travailler ensemble de manière efficiente, efficace et cohérente pour relever les défis et identifier les solutions nécessaires pour des actions concrètes menant à des résultats tangibles sur le terrain », a-t-il déclaré.
Qu a souligné cinq actions clés à mettre en œuvre concernant les rôles des marchés, de l’assistance, des systèmes agroalimentaires, du secteur privé et de la science et de l’innovation.
Premièrement, le commerce continue d’être essentiel pour la sécurité alimentaire mondiale, et toutes les nations doivent s’engager en faveur de marchés qui fonctionnent bien et de la transparence des marchés, a-t-il déclaré. Qu a souligné la valeur offerte par le Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS) du G20, hébergé par la FAO, et a remercié le Japon pour sa récente contribution de ressources supplémentaires à l’AMIS pour l’aider à étendre ses travaux sur les engrais, les huiles végétales et la logistique du commerce alimentaire. Il est également essentiel que les pays du G7 continuent à soutenir l’AMIS, afin qu’elle puisse être durable et se renforcer au fil du temps.
Deuxièmement, le Directeur général a souligné que les pays vulnérables avaient besoin d’aide pour répondre à leurs besoins en nourriture et en engrais. C’est pourquoi la FAO a conçu le Mécanisme de financement des importations alimentaires (FIFF). Il s’est félicité de la fenêtre de choc alimentaire inspirée par la FAO-FIFF introduite par le Fonds monétaire international, mais a déclaré que trop peu de pays ont jusqu’à présent bénéficié de ce mécanisme.
« Les membres du G7 devraient soutenir un arrangement plus flexible et moins de conditionnalité doit être développée afin qu’un mécanisme significatif soit en place qui puisse vraiment profiter à tous les pays dans le besoin », a-t-il déclaré.
Troisièmement, Qu a souligné que « les bons investissements sont nécessaires maintenant, de toute urgence », pour transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux et les rendre plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables. Les pays du G7 doivent redoubler d’efforts pour atteindre l’engagement d’Elmau, a-t-il déclaré.
Cela nécessitera de donner la priorité à un mélange de mesures à moindre coût avec une réduction importante de la faim et de la malnutrition et un moindre compromis pour notre environnement. Il a souligné les efforts de la FAO pour fournir des biens publics en améliorant la disponibilité des cartes pédologiques, des services de vulgarisation et de conseil et en plaidant pour davantage de recherche et une amélioration des infrastructures dans les zones rurales.
En outre, le secteur privé doit être engagé dans cette transformation et reste jusqu’à présent sous-engagé et sous-utilisé, a déclaré le Directeur général. Il a salué les efforts déployés par le Japon pour soutenir l’intensification des initiatives du secteur privé afin de faciliter la participation des petits exploitants agricoles aux chaînes de valeur durables, et a invité tous les pays à soutenir l’initiative Hand-in-Hand de la FAO, qui vise à inciter le secteur privé à intensifier les interventions et les investissements dans les pays et les régions les plus vulnérables pour éradiquer la pauvreté, la faim et la malnutrition et réduire les inégalités.
Enfin, faire progresser la science et l’innovation, ainsi qu’une compréhension des défis à venir, sont essentiels pour éradiquer la faim. Qu a appelé à combler nos lacunes en matière de connaissances
