- Ndiaye, chauffeur de son état, comparaissait devant le tribunal de grande instance de Mbour pour les faits d’abus de confiance. Le prévenu qui n’a pas respecté l’accord conclu avec son associé, avait été grugé par un collègue.
L’affaire qui avait été conclue entre I. Ndiaye et son associé, Antoine, a atterri au tribunal de grande instance de Mbour. Le prévenu, un chauffeur, et la partie civile voulaient joindre leurs efforts pour une entreprise de transport. Malheureusement, il y avait un certain Ismaila qui a fait tomber à l’eau ce projet.
«Moi, je suis un transporteur. Antoine m’a proposé qu’on travaille ensemble. Nous avions comme projet d’acheter une 4×4 pour une entreprise de transport. Pour ce faire, nous nous sommes accordés que je devais vendre ma Citroen4 et que lui devait contribuer à hauteur de 4 millions. Je me suis moi-même rendu à Ziguinchor où je connaissais un chauffeur qui pouvait me vendre une 4×4. Malheureusement, ce dernier, après que je lui ai remis la voiture et les quatre millions, a disparu», a déclaré le prévenu.
«Mon client est plutôt une victime. La transaction a bel et bien eu lieu. Seulement le prévenu a été léger. Il ne s’est pas entouré de garanties. C’est un homme sérieux qui a été grugé par un chauffeur comme lui et auquel il avait trop confiance. Tout le quartier s’est mobilisé pour lui trouver 2,5 millions que nous allons verser à la partie civile. Même celle-ci a reconnu que son associé était animé d’une bonne intention», a plaidé Me Deh, l’avocat de la défense.
Il ne manque pas de lui souffler à l’oreille qu’il s’en est mal pris pour ne s’être pas entouré de garanties avec cet achat. Un des frères du prévenu réussit à collecter une somme de 2,5 millions de francs comme un acompte, le prix de la liberté de son frangin. Le tribunal a condamné le prévenu à 3 mois de sursis et prend acte du désistement de la partie civile.
Bes Bi