Jamra : « Cheikh Yérim s’est contenté de reprendre, mot pour mot, les arguments sataniques des gordjiguénes de la Diaspora »

« JAMRA a été d’autant plus choquée par ce scandale, que ces pères de familles volages et Polygames infidèles semblaient redoubler d’ardeur dans leur volonté de débauchage de ces frêles jeunes filles, souvent de conditions sociales modestes, lorsque des étudiantes haïtiennes, exfiltrés de justesse de leurs pays, dévasté par un terrible tremblement de terre, venaient de bénéficier de l’hospitalité humanitaire de l’État du Sénégal », s’indigne encore l’ONG, soulignant alors que « le Président Abdoulaye Wade n’avait pas voulu être en reste dans ce concert international de solidarité et d’entraide, envers ce peuple haïtien meurtri, ces familles disloquées, endeuillées ».

« Et Cheikh Yérim Seck ne trouva pas meilleure manière de contribuer à ce noble sursaut humanitaire et de sécurisation de ces orphelines haïtiennes que de tirer à boulets rouges sur l’ONG islamique Jamra, qui avait eu le toupet d’avoir vigoureusement dénoncé les maraudages malsains de « patrons » pervers, qui profitaient de la fragilité mentale et de la détresse sociale de ces réfugiées haïtiennes, pour donner libre-court à leur libido débridée et satisfaire des fantasmes abjectes sur d’innocentes réfugiées écologiques. Après avoir promis monts et merveilles à leurs victimes », fustige Jamra.

Et l’ONG islamique revendique ainsi le bienfondé de ses « multiples alertes portant renforcement de la protection des potentiels victimes de prédateurs sexuels. Notamment par une augmentation des sanctions pénales contre les violeurs impénitents. Ces derniers se sont longuement prévalus d’une scandaleuse impunité, tant les sanctions pénales étaient laxistes, voire complaisantes ». Ce qui l’amène à dire : « Ils ne pardonneront jamais à Jamra de s’être constamment battu aux côtés de nos braves sœurs féministes, contre les abus sexuels en tous genres, les violences faites aux femmes. Souvent à l’actif d’obsédés sexuels à la braguette facile. »

Sa satisfaction : « Ces légitimes efforts, conjugués, auront triomphalement contribué au vote de la loi 2020-05 du 10 janvier 2020, portant criminalisation du viol et de la pédophilie. Mais Jamra trouve toujours bien dommage que cette salutaire disposition pénale n’ait pas eu d’effets rétroactifs ! » lance Jamra.

Vox populi

 

Mamadou Nancy Fall
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