L’ailier droit politique Naftali Bennett a prêté serment dimanche en tant que nouveau Premier ministre israélien, à la tête d’un gouvernement de coalition à huit partis qui met fin au règne de 12 ans de son ancien allié et jusqu’au-boutiste Benjamin Netanyahu.

Bien qu’il s’agisse d’un changement important dans la politique intérieure, on ne s’attend pas à grand-chose des relations fracturées entre Israël et ses voisins arabes.

Netanyahu, un grand allié de l’ancien président américain Donald Trump, se retire en tant que Premier ministre israélien le plus ancien, le plus détesté des Arabes pour son approche agressive et belliciste dans la gestion de la crise au Moyen-Orient.

Il fait toujours face à des accusations de corruption contre lui, mais beaucoup pensent que la dernière n’a pas été entendue par l’ancien homme politique israélien, qui a juré un retour et une défaite du fragile gouvernement de coalition de Bennett, qui a remporté un vote de confiance étroit au parlement israélien, La Knesset dimanche.

Sous Bennett, aucun changement majeur n’est attendu dans la politique israélienne envers les Palestiniens, qui ont enduré des affrontements militaires débridés sous Netanyahu, sous la direction duquel Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël.

Compte tenu de la fragilité de la politique israélienne, il reste à voir comment la Premiership Bennett peut maintenir la coalition et quel impact elle peut avoir sur la crise complexe du Moyen-Orient au cours de son mandat de deux ans.

Correspondance spéciale de Paul Ijime