La marche prévue par la section communale PASTEF de Ndiaganiao, en guise de soutien à l’inspecteur des impôts et domaines, Bassirou Diomaye Faye, Secrétaire général de ladite formation politique, en détention, a été interdite par le sous-préfet de Fissel.
Pour cause, l’autorité administrative de l’arrondissement de Fissel a opposé son véto, aux motifs de «menace réelle de troubles à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens et concomitance de deux marches projetées le même jour et suivant le même itinéraire».
Un niet du sous-préfet qui n’a pas manqué de soulever l’ire du Directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international, Seydi Gassama qui dénonce les interdictions de manifestations de l’opposition. «Dans un Etat démocratique, les manifestations ne sont pas interdites. Elles sont autorisées et encadrées par l’autorité administrative et personne ne meurt en exerçant ce droit pour aller en enfer», a martelé Seydi Gassama.
Et le défenseur des droits de l’homme d’ajouter : «Et même lorsqu’une manifestation n’est pas déclarée ou qu’elle devient violente, elle doit être gérée sans un recours excessif à la force, l’usage des armes à feu n’étant autorisée que dans des circonstances précises, définies dans les normes pertinentes des Nations unies».
Malgré l’interdiction de l’autorité administrative, les partisans d’Ousmane Sonko ne démordent pas. Aussi, comptent-ils remettre ça, pour exiger la libération du bras droit du leader de PASTEF
Vox populi