Hommage à un confrère arraché à notre affection : Salif Diallo, Où sont les « Baye Lahad »? Par Abibou Mbaye Journaliste

Où sont les « Baye Lahad »?

C’est la question que Salif me posait avec le sourire aux lèvres à chaque fois qu’il me rencontrait. Il faut m’en offrir un car j’adore ce port vestimentaire ne cessait-il de me dire à chacune de nos rencontres. On avait fini par se voir fréquemment à chaque début ou fin d’émission  » Club des sports » de notre talentueux jeune frère de la RTS Ibrahima Mboup.

Souriant, jovial, très professionnel, Salif a corrigé mes premiers articles de jeune reporter en presse écrite en m’accueillant à bras ouvert en  2001 à l’APS dirigé par Mamadou Koumé, du temps de feu Abdallah Sall SG du Synpics, Cheikh Tidiane Ndiaye et tant d’autres talentueux journalistes  » agenciers » qui ont préféré le doux anonymat de la presse écrite au vacarme de la Radio et autres coups de projecteurs de la télévision.

C’est sous la férule de Grand Salif Diallo que j’ai appris à aimer l’écriture journalistique rigoureuse. Il aimait ce qu’il faisait et avait un carnet d’adresses riche du monde sportif. Salif a toujours trempé sa belle plume dans l’encre de la dignité, du professionnalisme et de la sincérité  pour écrire les plus belles pages du sport Sénégalais notamment les  grandes campagnes telles que Coupe du Monde, Coupe d’Afrique.

Salif avait une culture encyclopédique Sportive qu’il transmettait avec aisance sur les plateaux de télévision comme  » Club des Sports  » de la RTS. La famille de la presse perd un « Grand Monsieur » qui n’est pas allé chercher loin de son milieu naturel, la presse,  son épouse, Boury Sock , une camarade de la 31ème Promotion du CESTI aussi engagée et talentueuse que son cher mari , Salif.

À notre chère consœur, leurs enfants, toute la presse, nous présentons nos sincères condoléances et  implorons Dieu de lui ouvrir grandement les portes du paradis.

Quand au boubou  « Baye Lahad « que tu ne cessais de me réclamer, j’ai finalement compris ce jour, si triste, que  ce n’est point une dette, c’était une marque d’estime, de respect, de gentillesse, de confraternité sincère à mon endroit.

Le vide que tu laisseras, Salif dans cette profession ne sera pas facile à  combler.

Que Dieu t’ouvre les portes de la félicité. Amen!

Abibou Mbaye Journaliste

Dieyna SENE
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