En Côte d’Ivoire, comme dans plusieurs autres pays africains, la filière avicole doit faire face à de nombreux défis. A la contrainte de l’alimentation animale, s’ajoutent les épizooties fréquentes qui pénalisent l’activité des fermes d’exploitation.
En Côte d’Ivoire, les autorités ont démarré le 17 août dernier, l’enfouissement de plusieurs dizaines de tonnes de volailles abattues dans la localité de Mondoukou située dans le département de Grand-Bassam à 40 km au sud-est d’Abidjan.
Cette démarche vise à enrayer la propagation de l’épidémie de grippe aviaire dont la souche hautement pathogène de type H5N1 avait été signalée dans la zone au début de ce mois. D’après les détails relayés par la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), les autorités ont prévu au total dans le cadre des opérations, 5 fosses d’une superficie de 36 m² chacune.
Cette épidémie de grippe aviaire en Côte d’Ivoire intervient après le déclenchement du même épisode au Ghana en juillet et au Mali en mai dernier. Dans un tel contexte, de nombreux observateurs estiment qu’une contamination a eu lieu par le biais des échanges transfrontaliers de produits agricoles ou par des oiseaux migrateurs provenant de ces deux pays voisins.
En Côte d’Ivoire, la production de viande de volaille tourne en moyenne autour de 30 000 tonnes par an. Dans le pays, la filière avicole génère environ 170 000 emplois directs et indirects.
Ecofin
