Fiscalité La DGID et le COJES décortiquent trois volets importants du secteur

Un séminaire axé sur les régimes dérogatoires, la fiscalisation du secteur informel, l’obligation de réserve du fonctionnaire et liberté d’expression, a réuni le weekend dernier près d’une trentaine de journalistes du  COJES et des personnes ressources de la Direction des impôts et domaines (Dgid).

 

L’objectif visé est d’offrir au Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), une meilleure maîtrise et un meilleur relais de l’information relative à ces pans de la fiscalité,  l’un des poumons de notre économie.

 

L’importance d’une bonne imprégnation des journalistes des volets de la fiscalité

 

Ouvert par le Directeur Général des impôts et domaines, Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, un atelier de formation et d’échanges a regroupé inspecteurs et agents des lmpôts et domaines et journalistes membres du COJES sur deux axes importants de la fiscalité : l’étude des régimes dérogatoires et la fiscalisation du secteur informel.

Alioune Kane Ndiaye au nom du COJES, dans son mot d’introduction et de bienvenue a souligné le rôle magnifié du ministère de l’Economie et des finances dans l’appui à la bonne maîtrise et du traitement de l’information économique du Collectif.

Expliquant l’importance de cette rencontre, Cheikh Ahmed Tidiane Bâ dans son discours a tenu à rappeler pourquoi, l’administration fiscale a toujours considéré le COJES comme un partenaire privilégié à plus d’un titre.

« Au lendemain de la grande réforme fiscale intervenue en décembre 2012, le COJES et la DGID s’étaient réunis à l’occasion d’un atelier de partage sur les grandes innovations du nouveau référentiel fiscal. En parcourant les rapports qui avaient été produits à la suite de ces travaux, j’ai été particulièrement marqué par l’intérêt que vous aviez manifesté par rapport à la question fiscale », a-t-il magnifié.

 

Fiscalité, le Sénégal parmi les meilleurs élèves de l’UEMOA

L’exonération fiscale voire même l’amnistie fiscalité avait fait débat pendant des jours suite à la sortie de certains syndicalistes citant même des entreprises qui priori ne devraient pas en avoir besoin ou du moins en jouir.

Qui en a droit ? Qui décide de cette exonération ? Quelles sont les critères de sélection ? Comment se fait cette sélection ?

Entres autres questions, telles sont les interrogations qui expliquent l’importance du premier thème se mesure, à la fois, par rapport à son acuité et aux enjeux que peuvent représenter les régimes fiscaux dérogatoires.

En effet, la maîtrise de leur portée et de leur coût budgétaire représentent dans notre pays et au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine des problématiques actuels.

« La fonction première de tout système fiscal est de fournir au budget de l’Etat et des collectivités publiques les ressources nécessaires pour financer les biens et services publics ; c’est la fonction budgétaire de l’impôt.

Toutefois, la fiscalité est aussi un des leviers de l’interventionnisme public. En effet, dans le cadre des politiques de développement économique et social, il est fréquent de faire recours à la fiscalité en aménageant des régimes de dispositifs fiscaux dérogatoires pour réduire le coûts des biens et services de base, favoriser l’installation des entreprises dans des zones prioritaires, attirer des investissements dans des secteurs économiques, etc. » expliquera M. Bâ, le DGID.

C’est aussi selon lui, devant l’ambivalence de ces deux fonctions, la finesse d’un système sera alors mesurée dans la recherche d’un équilibre.

 

« Je peux d’ores et déjà vous dire que notre pays fait partie des bons élèves pour ne pas dire le  meilleur élève au sein de la zone UEMOA », a-t-il tenu à rassurer.

Michel DIEYE

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