L’Info-Après avoir encaissé près de 200 millions de nos francs et remis de fausses attestations de billets d’avion à ses victimes, l’Imam A. A. Ndoye s’est tout simplement fondu dans la nature. Parmi ses victimes, le président d’une organisation bien connue de la société civile, deux dames qui ont des agences de voyage, dont l’une lui a remis 90 millions…
Les Sénégalais aiment aller à la Mecque. Chaque année, ils sont des milliers à consentir d’énormes sacrifices financiers pour se rendre aux lieux saints de l’islam. A côté des voyagistes sérieux, sévissent depuis quelques années de véritables escrocs qui appâtent pèlerins et petits voyagistes pour ensuite disparaître dans la nature, après avoir encaissé leurs sous.
Cette année encore, beaucoup de pèlerins risquent de faire les frais d’un escroc. Un homme pourtant presque hors de soupçon avec son titre et statut d’Imam. En effet, selon nos sources, l’imam A.A Ndoye a escroqué plusieurs candidats au pèlerinage ainsi que des voyagistes qui lui ont fait confiance. L’Imam indélicat qui a encaissé autour de 200 millions de francs CFA, a fourni de fausses attestations de billets.
Le temps que le pot aux roses soit découvert, il avait disparu dans la nature. Aux dernières nouvelles, l’imam escroc a voyagé en Europe où il se trouve dans un pays qui compte d’ailleurs beaucoup de ressortissants sénégalais. Ses partenaires qui lui avaient fait confiance n’ont plus que leurs yeux pour pleurer et la justice pour espérer pouvoir mettre la main sur l’escroc.
Une procédure serait déjà enclenchée contre lui et Interpol ne devrait pas tarder à se mettre à ses trousses si ce n’est pas déjà fait. En attendant, c’est l’angoisse pour les victimes. Parmi elles, deux dames qui ont des agences de voyage. L’une a remis quelques 90 millions et l’autre une trentaine de millions.
Parmi les victimes, il y a aussi le président d’une organisation bien connue de la société civile. Pour le moment, nous avons choisi de ne pas donner les noms des personnes et structures victimes pour ne pas leur créer plus de problèmes. Car elles risquent d’être assaillies par leurs clients si l’affaire éclate au grand jour
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