Diomaye et Sonko : Lisez donc la prophétie de Senghor ! Par Amadou Lamine Sall, poète

En écrivant ce qui va suivre, il n’y a rien à demander à personne. Il n’y a surtout personne à mousser ni à lécher, pour dire aux snipers de baisser leur arme.

Ceux qui sont nés d’une chamelle ne tètent pas une ânesse ! Le temps a donné à chacun sa place et la nôtre est comblée.

Que Dieu soit loué ainsi que nos géniteurs qui sont notre 1ère mosquée, notre 1ère église, pour nous avoir nourri, logé, éduqué.

Il n’y a que ce qui construit et qui unit qui sera toujours célébré par nous. Nous refusons de célébrer le mal, la haine, l’injure ! Ce pays est plus grand que nous. Toujours, pour dire que nous tentons chaque matin de déchiffrer l’histoire, la marche et la parole des grands hommes. Pour apprendre, servir.

Les petits hommes, ceux qui naissent l’injure et la bave à la bouche et qui meurent dans l’oubli, ressemblent à ce qu’ils cachent et qui les rend si laids, si petits. Mais il n’est jamais trop tard pour faire du bien, dire le bien, rassembler, aimer, pardonner.

Prêt ? Écoutez donc la réponse de Senghor quand un journaliste lui a posé la question de savoir comment il faut être pour diriger le Sénégal. « Pour diriger le Sénégal, il faut être soit un saint soit un héros.» répondit Sédar.

Si le nouveau président de la République Diomaye Faye n’est pas un saint, il lui ressemble au regard de sa touchante humilité, sa sereine tranquillité et cette main de Dieu qui est venue se poser sur son front. À son insu.

Sonko est le héros. Son combat, sa rage, sa détermination, son courage, sa bravoure, sa popularité, son audace, ses ruses et son imprudence, son aura nationale, le prouvent et l’attestent.

Saint et héros en même temps au sommet du pouvoir ? Scrutons le ciel. Que les nobles griots et les conteurs enchantés dressent la soie sonore de leur langue. Senghor aurait-il raison ? À chaque fois que le doute s’installera, retournons à son héritage, à l’essentiel et non aux ruses de la raison et de l’émotion.

La réalité est que le pilote Diomaye a comme copilote Sonko. La tour de contrôle a donné le feu vert. L’avion roule sur la piste. Il ne peut que décoller. Tout le peuple Sénégalais a la main sur le cœur.

Amadou Lamine Sall, poète

Lauréat des Grands Prix de l’Académie française

Lauréat du Grand Prix International de Poésie africaine, Rabat, Maroc.

Mamadou Nancy Fall
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