Désherbage et nettoyage au cimetière «Bakhiya» : Tivaouane s’apprête pour le Gamou

C’est sous la présidence de Serigne Babacar Sy Abdou «Ndiol Fouta» qu’a été organisée, à l’approche du Maouloud Al Naby ou Gamou, une journée de nettoyage au cimetière «Bakhiya» à Tivaouane. Les populations de la cité religieuse de Mame Maodo, sans distinction de confrérie et d’origine, surtout les jeunes et les femmes, se sont mobilisées pour désherber et nettoyer le cimetière et la grande place de prières «Khalkhouss» contiguë. «C’est bien de nettoyer nos maisons, nos «R+», pour recevoir les hôtes du Prophète Mouhammad (Psl) durant le Maouloud, mais pensons aussi à nos proches et parents qui sont tous dans les «R-1», à savoir la dernière demeure», remarque Serigne Babacar Sy Abdou qui, avec son discours habituel arrimé au Coran et à la Sunna, plein de «Tawhid», a remercié l’assistance et exhorté surtout les jeunes à s’adosser aux valeurs de l’islam.

 

«L’un des enseignements à retenir de cette journée citoyenne, c’est qu’il faut mobiliser et orienter l’énergie débordante des jeunes vers des activités utiles, à travers des messages-clés, mais surtout l’exemplarité», souligne Moulaye Abdou Aziz Diop, petit-fils de Seydi El Hadji Malick Sy (Rta). Il rappelle que «le Burd et le Gamou sont des temps forts de mobilisation et de communication sur le modèle prophétique, référence suprême». Une «bonne opportunité de communication  dans un contexte de crise multiforme : crise de valeurs, de repères, de foi, d’autorité, de la famille, crise socio-économique». Selon lui, «autant beaucoup de jeunes sont dans le vandalisme, la défiance, les invectives, la drogue, le vol, les agressions et la violence multiforme, autant d’autres sont dans le droit chemin, à la recherche du savoir et de l’avoir licite à travers des activités utiles et productives, mais aussi le respect des parents, de l’autorité, des institutions, du bien public et privé…».

 

Aussi d’indiquer : «L’éducation à la citoyenneté et aux valeurs doit être renforcée au niveau des familles, des écoles, des daaras et dans les médias et réseaux sociaux, avec une jeunesse de plus en plus Tik-tok, combiné à l’instantanéité des partages et l’effet de contagion sociale.»

LeQuotidien

Fatima Seck

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