Soulagement pour les populations de la région orientale et leurs voisins maliens. Le gang de Burkinabè qui opérait au Mali et se réfugiait au village aurifère de Diyabougou (Sénégal), est tombé. Les gendarmes de la Section de recherches de Tamba qui ont signé ce coup de filet ont également saisi une arme de guerre, un pistolet automatique de calibre 9mm. Le quotidien L’Obs nous revient sur le « film » de leur arrestation

Une semaine, c’est le temps qu’il a fallu aux gendarmes de la Section de recherches de Tamba pour mettre la main sur un redoutable gang de Burkinabè qui opérait principalement au Mali.

Dans ce pays voisin, les deux têtes de file de cette bande : Ibrahima Dabré et Moustapha Dabré qui s’illustrent dans la délinquance transfrontalière, hantaient le sommeil des habitants de la partie Est de la frontière sénégalaise. Pour leurs forfaits, les membres de ce gang se terraient dans un village aurifère du Sénégal. Une ingénieuse pratique qui ne va pas échapper à la vigilance des gendarmes sénégalais.

Ne pouvant tolérer une telle liberté de manœuvre, les hommes en bleu entrent dans la danse. Avec le concours de leurs collègues du renseignement, les pandores de la Section de recherches de Tamba vont, au bout d’une semaine de recherches, localiser et arrêter les cerveaux du gang, les Burkinabè Ibrahima et Moustapha Dabré.

L’enquête a permis de révéler les différents coups perpétrés au Mali voisin. Le dernier en date porte sur un cambriolage signé dans une boutique de transfert d’argent.

Face aux enquêteurs sénégalais, les deux caïds ont dit s’être enfermés dans cette structure avec le gérant, neutralisé sous la menace d’un pistolet automatique 9mm. Ils parviendront à emporter 350 000 FCFA et 3 téléphones portables.

Leur forfait accompli, ils ont traversé la frontière malienne pour se réfugier au village aurifère sénégalais de Diyabougou (région de Tamba).Informé de la présence des caïds sur le sol sénégalais, le commandant de la Section de recherches de Tamba s’est lancé à leurs trousses.

Premier à être appréhendé, Ibrahima Dabré passe aux aveux et coopère avec les gendarmes pour faciliter la chute de son acolyte, Moustapha Dabré, par dévers qui, seront saisis un lot d’objets volés et l’arme de guerre des malfrats.

Munis de ces renseignements, les gendarmes quadrillent les entrées et sorties de Diyabougou.Ils surprendront le fugitif dans un coin interlope, communément appelé «Niafa». Au terme de leur détention légale, les deux Burkinabè ont été déférés au parquet de Tambacounda