Encore une histoire banale aux conséquences tragiques. Un gendarme et un civil ont été tués, dans la matinée du samedi 17 février, après un contrôle routier qui a mal tourné à Bloléquin, dans l’ouest du pays. La ville est entrée en ébullition et les forces de l’ordre ont été déployées. Les circonstances du contrôle du jeune moto-taxi restent floues.
Dans la matinée du samedi 17 février à Bloléquin, un agent de la gendarmerie arrête un jeune moto-taxi, a priori pour un simple contrôle de routine. Le dialogue est très tendu entre le motard et le gendarme. Ce dernier, tout à coup, sort son arme. Le coup part et le jeune tombe de son deux-roues, mortellement touché.
Le gendarme battu à mort par la foule en colère
Alertée, une partie de la population crie vengeance et se jette sur l’homme en uniforme. Le gendarme est mis à nu, lynché et battu jusqu’à ce que mort s’en suive. La foule en colère, qui grossit à vue d’œil, ne s’arrête pas là. Elle installe des barricades dans les rues, saccage et incendie les locaux de la brigade de la gendarmerie avant de s’attaquer au domicile du préfet local. Le calme ne revient qu’en fin de journée, après un déploiement des forces de l’ordre.
Les circonstances restent floues sur la mort du jeune moto-taxi. La police parle d’un refus d’obtempérer et d’une tentative de fuite. Les sources civiles, en revanche, expliquent que le motard se faisait racketter par le gendarme. Devant son refus, l’officier aurait sorti son arme pour impressionner le jeune homme. C’est là que le coup serait parti tout seul. On attend désormais les résultats de l’enquête actuellement en cours.
Source RFI