Coopération : L’OIT, partenaires de la CEDEAO et des médias ensemble pour accélérer l’action en vue de l’élimination du travail des enfants

L’Organisation internationale du travail (OIT) est en partenariat avec la CEDEAO et les médias pour accélérer l’action en faveur de l’élimination du travail des enfants.

À cette fin, un atelier de formation de cinq jours pour les journalistes et les parties prenantes s’est tenu du 16 au 20 novembre 2020 à Abuja au Nigeria.

Organisé en collaboration avec le ministère nigérian du Travail et de l’Emploi, l’atelier vise entre autres, à établir un lien fort entre le personnel des médias des partenaires d’exécution des États, et à ce que les professionnels des médias aient une meilleure compréhension des principaux concepts et conventions sur le travail des enfants. .

Selon le communiqué communautaire, l’activité visait également à renforcer la capacité des médias à améliorer la qualité et la quantité de leurs reportages sur les cas de travail des enfants qui favorisent un changement de comportement positif tout en se requalifiant en matière de reportages d’investigation et d’application de solutions de journalisme.

Souhaitant la bienvenue aux participants à l’atelier, le responsable du bureau de pays de l’OIT pour le Nigéria, le Ghana, le Libéria et la Sierra Leone, M. David Kwabla Dorkenoo a déclaré que la formation était à la fois opportune et stratégiquement pertinente étant donné les avantages sociétaux d’un rapportage efficace sur le travail des enfants. ainsi que la mise en œuvre de la stratégie nationale de communication pour le changement de comportement social (CCSC) sur l’élimination du travail des enfants au Nigéria.

Plus inquiétant, a-t-il noté, était le nombre croissant d’enfants engagés dans le travail des enfants en Afrique, malgré une réduction du taux de participation mondial. Citant des données vérifiables, il a révélé que 152 millions sont actuellement engagés dans le travail des enfants dans le monde, dont 73 millions effectuent des travaux dangereux.

«L’Afrique contribue à hauteur de 19,6% à ces statistiques – la plus élevée de toutes les régions du monde. Mise en contexte, des recherches récentes démontrent que plus de 2 millions d’enfants travaillaient dans le secteur du cacao en Afrique de l’Ouest en 2019. Ces chiffres sont sans aucun doute préjudiciables au développement de la jeune population africaine et présentent un risque substantiel pour la promotion de la justice sociale dans la région. un tout », a ajouté M. Dorkenoo.

L’atelier comprenait des présentations de modules pertinents sur l’éradication du travail des enfants et le rôle des médias par le professeur Abigail Ogwezzy-Ndisika. Les présentations faisaient suite à une intervention antérieure à la limite d’une vue d’ensemble de l’état du travail des enfants / protection des enfants et du paysage de la pratique générale par la coordonnatrice nationale du projet ACCEL Afrique de l’OIT, Mme Agatha Kolawole.

Il y avait également des messages de bonne volonté des parties prenantes et des partenaires de soutien, y compris le gouvernement du Nigéria et des Pays-Bas, qui ont également donné des perspectives sur les secteurs identifiés et les coupables du travail des enfants, les lacunes des instruments réglementaires ainsi que la domestication et la mise en œuvre de conventions contraignantes.

Les recommandations faites à la fin de l’atelier par les participants comprenaient la fourniture de fonds adéquats aux organismes collaborateurs chargés de la promotion du travail des enfants, y compris le renforcement de leur capacité à s’acquitter de leurs fonctions de plaidoyer.

En plus de tirer pleinement parti des médias sociaux, il a également été recommandé aux journalistes et à leurs rédactions de ne pas travailler en silos, mais de collaborer davantage en suivant les rapports publiés par d’autres organisations médiatiques et en formant des réseaux ou des coalitions pour travailler collectivement sur des idées d’articles particulières. .

Les professionnels des médias ont également été instamment priés de se familiariser avec, de citer et de s’appuyer sur des instruments frères d’autres organisations internationales telles que le Plan d’action régional de la CEDEAO pour l’élimination des pires formes de travail des enfants dans la lutte contre la menace.

Les participants à l’atelier comprenaient une trentaine de journalistes issus du large éventail de médias imprimés, électroniques et en ligne, des représentants des ministères nigérians du travail et de l’emploi et du développement des mines et de l’acier, ainsi que des groupes de parties prenantes, notamment le Nigerian Labour Congress (NLC). , Le Congrès des syndicats (TUC), l’Agence nationale d’orientation nigériane (NOA) et l’Association consultative des employeurs nigérians (NECA), entre autres.

Momar Diack SECK
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