Congo Le gouvernement disposé à clarifier la mort de Marcel N’Tsourou

Le ministre congolais de la communication, chargé des médias, Thierry Lézin Moungalla, a déclaré mercredi au cours d’une conférence de presse, que « le gouvernement est disposé à accompagner la famille de Marcel N’Tsourou dans toutes les opérations visant à clarifier sa mort », soulignant que : « le gouvernement ne rejette pas l’autopsie si sa famille y consent ».

Le ministre est revenu sur les grandes étapes qui ont conduit à la mort du colonel Marcel N’Tsourou notamment son malaise après l’entretien avec l’avocat Me Ludovic Désiré Essou, l’intervention de l’infirmerie de la maison d’arrêt et le constat de son décès à l’hôpital des armées par un médecin assermenté vers 11h 30 le vendredi 17 février.
Il a saisi cette occasion pour certifier que le corps de Marcel N’Tsourou a été déposé à la morgue municipale en présence de sa famille contrairement aux rumeurs qui parlent de l’obstruction faite par le gouvernement à la famille pour l’accès au corps du défunt.
Répondant à une question d’un journaliste sur une possible autopsie sur le corps de Marcel N’tsourou et ses obsèques, Thierry Moungalla a déclaré : « C’est pas au gouvernement de demander une autopsie, c’est à la famille, je peux vous dire que le gouvernement, si tel est le désir de la famille, est tout à fait favorable à ce que l’autopsie soit réalisée sur la dépouille du colonel N’Tsourou pour des raisons tout à fait évidentes de transparence ».

Parlant de la garde à vue de l’avocat Me Essou, le ministre a précisé que « c’est pour des raisons d’enquête étant donné que ce dernier aurait vu Marcel Ntsourou qui n’était pas son client en soulignant que son client c’est le général Jean Marie Michel Mokoko.
De son côté, l’opposition congolaise réunie au sein de la fédération  FROCAD-IDC-CJ3M, dans une déclaration publiée mercredi à Brazzaville, « salue la mémoire de Marcel N’tsourou en tant que brave officier de l’armée congolaise », déplorant les circonstances de sa mort.
Elle apporte son soutien au « Barreau de Brazzaville dans sa quête de dignité et de respect du rôle éminent de la profession d’avocat dans une société libre et démocratique. »

Par ailleurs l’opposition congolaise réclame « une enquête internationale sur la guerre dans le département du Pool et son cortège de crimes, les arrestations et les disparitions de  personnes, les conditions de détention, la pratique généralisée de la torture et les atteintes aux droits et libertés fondamentaux. »

Source APA

Momar Diack SECK
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