Lors du séminaire du 23 décembre 2022 tenu au Méridien Président, il était question de réformer la gouvernance voire le nom afin de mieux préparer structurellement et politiquement Benno Book Yakaar à faire face aux échéances électorales de 2024.

Depuis lors un froid scénario de mutisme a été mis œuvre pour étouffer toute initiative allant dans ce sens.
La question de la candidature unique ou plurielle,- bien que gênante, en vue de continuer Macky Sall – est à l’ordre du jour.

L’équation qui taraude la conscience d’alliés non négligeables du président Macky Sall est la suivante:

Que faire pour créer les conditions optimales de la poursuite du projet sociétal que constitue le Plan Sénégal Émergent?

Mais elle se bute à la conception de l’homme providentiel que personne ne saurait remplacer en dehors de sa volonté.

Or, la mouvance présidentielle ne manque pas de leaders compétents pour poursuivre le colossal travail entrepris.

Il suffit de préparer une véritable équipe gouvernementale autour de personnalités qui forcent le respect comme le célèbre homme d’affaires Harouna A Dia ou Mahammed Boun Abdoulaye Dionne haut cadre international et ancien premier émérite, et j’en passe pour ne pas blesser la modestie d’autres figures tout aussi capables dans les rangs des alliés que l’organisation d’élections primaires allaient révéler au grand public.
A propos du possible changement de nom, de nouvelles coalitions ou de nouveaux mouvements nés récemment mobilisent.

Pourquoi donc pas un nouveau grand parti présidentiel ou une nouvelle coalition de la majorité ? En lieu et place la politique de l’autruche est grandement pratiquée mettant le président Macky Sall dans une posture inconfortable et dangereuse pour l’avenir des alliés. Aucun pilotage à vue ne saurait différer la réponse à cette question éminemment politique qui conditionnera le succès et la stabilité des politiques publiques entamées et saluées par la communauté internationale.

Le président, après bientôt 12 ans de bons et loyaux services pour le développement du Sénégal et de l’Afrique, devrait être promu au poste de Secrétaire Général des Nations Unies pour concourir à la résolution de nombreux conflits dans le monde, et apporter les réformes nécessaires au système financier international (Banque Mondiale et FMI) en vue d’instaurer un nouvel ordre économique équilibré et moins crisogéne.
D’autres leaders pourront ainsi continuer son œuvre dans la paix et la concorde nationale.

Toute autre perspective va s’avérer improductive et anhistorique.

Papa Mody Sow Journaliste consultant