Autosuffisance en riz à l’horizon 2017 : La JICA partante pour la réalisation de la sécurité alimentaire

L’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) ,à travers  le Projet d’Appui à la Production Durable du riz pluvial (PRIP), a apporté une réponse  favorable à la requête introduite par le Gouvernement du Sénégal relative à la mise en place d’un appui technique pour promouvoir une production durable du riz pluvial dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.Le projet sera  mis en œuvre  dans trois régions que sont  Fatick, Kaolack  et  Kaffrine  durant  quatre ans.

Cette volonté entre dans une dynamique d’appui à la réalisation de la sécurité alimentaire conformément aux orientations stratégiques contenues dans le Programme Sénégal Emergent  qui entend faire du secteur agricole le levier de développement du Sénégal,

L’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), en  collaboration  avec le ministère de l’agriculture  et de l’équipement rural, a  lancé  le Projet d’Appui à la Production Durable du riz pluvial (PRIP) le jeudi  12 février  2015.

Le PRIP est un projet  de coopération  technique  bilatérale  entre les gouvernements du Japon et du Sénégal.

Le représentant  résident  de la Jica au Sénégal, M.  Ryuichi Kato estime que ce nouvel  appui du japon,  pour  les quatre  prochaines années , veut  contribuer  un défi  majeur  , celui  de redynamiser  la riziculture  pluviale  au Sénégal  afin  de contribuer  à l’objectif  de production  1600.000 tonnes de riz de  paddy  à l’horizon  2017.

Il précise que : « longtemps  laissée  en marge des schémas  de développement , la riziculture  pluviale  retrouve  aujourd’hui  toute  sa  pertinence dans le schéma  d’atteindre  des objectifs  d’autosuffisance  nationale ».
M. Amadou Ndiaye  point  focal  à  la direction  de l’agriculture  ( DA) a rappelé  que le Sénégal  est un  grand pays  consommateur  de riz  avec  952.264.474 tonnes  annuellement.

Cependant, la production  moyenne  en riz  qui avoisine  les  300.000 tonnes  par an  est loin  de couvrir  les  besoins  en consommation.

L’Etat est obligé  d’importer  650.000 tonnes par  an  pour combler  ce déficit.
«  Le projet  est  financé  pour un montant  global de  deux milliards de  F CFA  ( 2.000.000.000) dont  un  milliard huit de francs CFA  (1.800.000.000) de l’Agence  japonaise  de coopération internationale  JICA et  deux  cents  millions de  F CFA  (200.000.000) de contrepartie du gouvernement  du  Sénégal  » souligne-t-il.
Saër DIAL

Michel DIEYE

Author

Michel DIEYE

Up Next

Related Posts