Installé en Espagne depuis qu’il s’est retiré de la vie politique, José Eduardo dos Santos était rentré en Angola fin 2021. En 2022, il avait dû retourner en Espagne avant d’être admis en soins dans un hôpital de Barcelone.
L’ancien président angolais, José Eduardo dos Santos, (photo) est mort. L’annonce a été faite hier vendredi 8 juillet, par le gouvernement dans un communiqué.
Souffrant, l’ancien dirigeant avait été hospitalisé dans un hôpital de Barcelone, en Espagne. Malgré les soins, l’homme de 79 ans a succombé à un arrêt cardiaque.
Surnommé « Zedu », José Eduardo dos Santos était arrivé à la tête de l’Angola en 1979, après la mort d’Agostinho Neto, premier président du pays. Il conservera le pouvoir pendant 39 ans avant de se retirer de la scène politique en 2018, au profit de l’actuel président Joao Lourenço.
Accusé d’avoir construit une fortune familiale en pillant les ressources du pays, l’ex-chef d’Etat a progressivement vu sa famille être la principale cible d’une campagne anti-corruption qui a notamment conduit en prison son fils José Filomeno dos Santos.
En septembre 2021, il était revenu à Luanda à quelques mois du congrès du MPLA, le parti au pouvoir. Une démarche qui avait été interprétée par certains observateurs comme une possible tentative de peser dans l’élection présidentielle de 2023 au cours de laquelle Joao Lourenço remettra son fauteuil en jeu.
« L’exécutif de la République d’Angola s’incline avec le plus grand respect et la plus grande considération devant la figure d’un homme d’Etat de grande importance historique qui a guidé le destin de la nation angolaise pendant de nombreuses années avec clairvoyance et humanisme, à des moments très difficiles » a indiqué le gouvernement angolais sur Facebook.