Affaire Sweet beauty : un Think-Tank appelle à la raison et dénonce les brutalités policières, arrestations et détentions

L’affaire dite Adji Sarr est suivie de très près par les défenseurs des droits de l’homme. C’est dans cette optique que le fondateur du Think Tank Ong Afrikajom center, en la personne d’Alioune Tine, dit dénoncer les brutalités policières, les arrestations et les détentions tous azimuts visant à démanteler le Parti Pastef, avant d’inviter le président et toutes les forces vives de la nation à veiller à la stabilité du pays.

Le fondateur de l’Ong Afrikajom center, Alioune Tine, partage son inquiétude par rapport à l’affaire Adji Sarr vs Sonko. Le Think Tank Afrikajom center exprime sa grave préoccupation par rapport aux  développements que prend l’affaire «Sonko-Adji Sarr» sur la démocratie, l’État de droit et la crédibilité des institutions publiques (Justice et Parlement) et par rapport à la stabilité et à la paix civile».

Selon le journal « Tribune », Alioune Tine estime, qu’au moment où la pandémie de la Covid-19 (la maladie à coronavirus), fait de plus en plus de victimes, la société est focalisée sur l’affaire «Sonko-Adji Sarr» qui est en train d’empoisonner le climat social et de créer un horizon politique de moins en moins certain.

Le droit de l’hommiste lance une alerte : «Afrikajom center met en garde toutes les parties concernées sur les risques de l’ancrage d’une violence politique dans la durée, de leurs effets sur le vivre ensemble et l’unité nationale, pire risque de conduire le pays vers l’impasse».

Alioune Tine de préciser : «Afrikajom center dénonce les brutalités policières, les arrestations et les détentions tous azimuts visant à démanteler le Parti Pastef. Afrikajom center dénonce également les appels à la violence politique, quels que soient leur nature et leur provenance».

Alioune Tine de rappeler que le Sénégal est un pays fragile et vulnérable, comme la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, et que la principale ressource qui a garanti sa stabilité reconnue, c’est le respect de la démocratie, de l’État de droit et des libertés publiques qui ont permis à ceux qui gouvernent le pays, aujourd’hui, d’être au pouvoir par une alternance démocratique et pacifique, et tous les citoyens du Sénégal sont appelés aujourd’hui à défendre, protéger et renforcer ces acquis pour la paix civile et le vivre ensemble.

Dans la recherche de la stabilité du pays, Alioune Tine s’adresse d’abord au Président de la République, Macky Sall, à qui il demande d’user de toute son autorité et ses pouvoirs qui lui sont reconnus par la Constitution, pour mettre immédiatement un terme à la situation politique qu’il juge délétère, tendue et stressante, et surtout, de restaurer la crédibilité des institutions publiques, les libertés fondamentales et des droits de la personne humaine, qui sont de plus en plus menacés dans ce pays. À en croire toujours le fondateur de l’Ong Afrikajom center, tout doit être fait par le Président Macky Sall pour le retour de la paix civile, de la sérénité et du dialogue politique sincère.

Après ces mots pour le président, selon toujours « Tribune », Alioune Tine s’est aussi adressé aux partis politiques, éditeurs de presse, chefs religieux, centrales syndicales et à l’ensemble des citoyens en ces termes : «J’invite tous les Partis politiques de l’opposition comme du pouvoir, à lancer un appel à leurs militants, de nature à apaiser la situation et à faire éclater la vérité et la justice ; salue l’appel des cent deux (102) universitaires pour le respect de l’État de droit ; invite les éditeurs et patrons de presse, les juges, les chefs religieux, les centrales syndicales et tous les citoyens du pays à agir immédiatement pour éviter le basculement brutal du Sénégal dans l’inconnu.»

Pape Ismaïla CAMARA
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