Affaire Sonko: La honte en plein midi d’une démocratie

Fortement abîmée, la démocratie sénégalaise vient  encore d’encaisser un vilain coup de massue. Cette nouvelle affaire de mœurs qui défraie la chronique, a l’air d’une manœuvre diabolique.

 

Le but étant de liquider un opposant politique, en la personne d’Ousmane Sonko, le président du parti Pastef, la principale force d’opposition.

 

Le jeune opposant du régime en place,  est devenu dès le début, une personne à abattre, parce qu’il  empêche le pouvoir de tourner en rond.

 

Dans cette affaire de mœurs, il ne nous appartient pas de porter un doigt accusateur sur  qui que ce soit. Cependant tout à  l’air d’un complot bien ourdi  contre le président de Pastef, accusé de viol à répétition.

 

La convocation précipitamment adressée à M. Sonko, sans le respect du droit, laisse transparaître une  volonté manifeste d’humilier  un opposant qui ne cesse de gagner du terrain.

 

En effet, couvert par son mandat de député,  M. Sonko ne pouvait être convoqué dans le cas d’espèce,  qu’après la levée de son immunité parlementaire.

 

L’autorité ne pouvait ignorer cela. Ainsi la réaction du procureur, voulant illico presto cueillir le leader de l’opposition, démontre à suffisance cette rage de briser un adversaire politique très coriace qui perturbe le sommeil des tenants du pouvoir.

 

Quoi qu’il en soit, c’est  le Sénégal qui perd dans  cette affaire. Les manifestations très heurtées de ce lundi 08 février 2021 en disent déjà beaucoup.

 

Le champion de la démocratie en Afrique n’est plus que  l’ombre de lui-même. Le langage de la terreur a pris le dessus.

 

 

Jean Nzalé

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