A la loupe : L’Afrique, toujours sous le joug esclavagiste

Après la découverte hasardeuse de l’Amérique par Christophe Colombe, celle-ci l’Amérique, l’Asie et surtout l’Afrique ont longtemps été happés sous le joug de l’Europe coloniale et esclavagiste.

Une situation de dominé conçue, théorisée, orientée, encadrée par cette même Europe. L’Amérique après réflexion et éducation, après surtout une immense action s’est désolidarisée et éloignée de son ancêtre politique et institutionnel européen.

L’Asie s’arc-boutant sur son passé millénaire qu’elle à digérée à accepter toute les privations même les plus humiliantes pour finalement se libérer triomphalement de l’Europe.

Malheureusement, malheureusement, notre Afrique, berceau de l’humanité, qui a légué au reste du monde toute sa consistance culturelle, fruit d’une longue maturation intellectuelle, d’une odyssée humaine. Notre Afrique croit encore à tort qu’elle est née pour être dominée, ravalée au rang de plouc.

Elle pense que la civilisation, la culture, c’est les autres qui doivent venir les lui apprendre. L’Afrique pense qu’elle doit être un abri provisoire pour le reste du monde, le temps d’amuser la galerie comme un clown au cirque.

Il s’agit donc de savoir que c’est une grande leçon que nous donnent l’Amérique et l’Asie, des continents qui ont cru en eux et surtout en l’avenir.

Par contre nous, l’Afrique, nous ne nous sommes pas encore libérés du joug esclavagiste et colonial. Ce passé est encore trop présent en nous, beaucoup de nos comportement portent la marque de ce passé douloureux sans que nous y prenions garde.

Nos mentalités baignent dans le mimétisme, la répétition obsessionnelle de l’ancien colonisateur et aussi longtemps que nous n’accepterons pas simples citoyens, autorités politiques, leaders d’opinions, artistes, sportifs, cadres supérieurs de nous affranchir de la tutelle idéologique faites de mythologie, nous nous en ferons toujours dans un cadre d’instinct de subordination. C’est pourquoi, il est grandement temps d’éduquer les masses pour une véritable libération mentale psychique sans quoi il n’y aura pas de créativité.

Nous devons faire un ajustement culturel. Il s’agit donc d’oser se montrer entreprenant, en se donnant les moyens matériels et immatériels, les moyens idéologiques, politiques et culturels et de manière scientifique. Il s’agit aussi d’encadrer, d’orienter, mais aussi d’accompagner les masses laborieuses, Il s’agit de conscientiser pour une véritable libération. Il n’existe pas d’autre solution !

Pape Amadou Fall (Source Rewmi)

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