Avertissement ou chantage de Rene Capin Bassene : « Si je suis condamné, je vais me suicider… »

L’aveu est terrible, notamment pour les parents de René Capin Bassène. Jugé actuellement dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, le journaliste et ancien chargé de mission à l’Anrac a affirmé haut et fort qu’il va mettre fin à sa vie s’il est condamné. En effet, il a nié en bloc les accusations portées contre lui, enfonçant les enquêteurs et le juge d’instruction, qui auraient cherché à le mouiller à tout prix

René Capin Bassène est passé de nouveau hier devant le juge, dans le cadre du procès de la tuerie de Boffa Bayotte, dont il est accusé d’être au cœur de la planification. Et comme la veille, il a balayé d’un revers de la main, toutes les accusations portées contre lui. Sans doute sentant l’étau se resserrer autour de lui, le journaliste proche du chef rebelle César Atoute Badiate a menacé de mettre fin à sa vie, en cas de condamnation pour des faits qu’il n’a pas commis. ‘’J’ai toujours clamé mon innocence. Si je suis condamné, je vais me suicider’’, a-t-il balancé au juge.

Et pour cause, il affirme que l’enquête a été orientée et qu’on a cherché à le mouiller par tous les moyens.

‘’Les enquêteurs et le juge d’instruction n’ont pas été neutres, ils cherchaient sur moi des motifs pour m’enfoncer. Raison pour laquelle, ils se sont acharnés sur moi lors de l’enquête préliminaire. Je contesterai jusqu’à mon dernier souffle certaines choses relatées dans le PV’’, soutient-il avec force.

Non sans rappeler qu’au moment des faits, qu’il l’a appris comme tout le monde, grâce au téléphone arabe et aux médias, alors qu’il était au stade, en train de suivre un match de football. La veille, il avait accusé deux de ses oncles, de l’avoir délibérément cité dans l’affaire, pour se venger de lui, du fait d’un différend familial qui les oppose. En effet, c’est un de ses oncles, qui aurait établi la liste des suspects interrogés par les gendarmes.

La tuerie de Boffa Bayotte a eu lieu le 6 janvier 2018, dans la forêt du même nom et avait fait 14 morts, tous des jeunes qui étaient allés chercher du bois, dans cette forêt au sud de Ziguinchor, infestée, à l’époque, de rebelles, qui voulaient y interdire la coupe de bois.

L’Info

Dieyna SENE
Up Next

Related Posts