Equation de l’eau à Touba : « une solution est à portée de main», assure Mamadou Lamine Diallo, Leader De Tekki

La rareté du liquide précieux dans la cité religieuse de Touba, préoccupe la classe politique. Et c’est le leader du mouvement Tékki qui monte au créneau pour déplorer cette situation et donne des solutions pour régler définitivement ce problème. (Source 24 heures)

«En plus d’être un établissement humain, Touba est une cité religieuse. Or sans eau, point de prières. Il faut donc de l’eau potable, sans sel ni fluor pour les habitants et les entreprises mais également un système d’évacuation des eaux de pluie et des eaux usées, 85% de l’eau consommée. Il existe plusieurs points bas et certains sans exutoire dans la ville », a d’emblée dit Mamadou Lamine Diallo.

Selon toujours le député « l’eau à Touba est donc une équation qu’il faut résoudre. Il faut une option qui résout le problème à long terme. On ne doit pas faire comme à Dakar où tous les 20 ans environ, il faut poser une conduite importée, KMS 1, 2,3, n…». Le leader du mouvement Tékki pense qu’il faut «nous libérer de la tyrannie des conduites imposée par les PTF et nous engager dans une solution libératrice qui privilégie le patriotisme économique».

D’après lui, le canal est la solution avec l’armée qui encadre la main d’oeuvre locale et pourquoi pas les talibés. De manière intérimaire, une batterie de forages à Sadio peut être envisagée.

Et  l’économiste dira «en économie, il y a toujours un coût. Si la population de Touba ne doit pas payer un tarif pour l’eau pota­ble, il doit y avoir une entité chargée de la concession qui doit trouver un équilibre financier avec la contribution des entreprises. Le capital humain existe à Touba. Voilà quelques principes directeurs de la résolution de l’équation de l’eau à Touba ».

Par ailleurs concernant la célébration du grand Magal de Touba, Mamadou Lamine Diallo parle «d’une fête de la libération». Il devient de plus en plus évident que le Magal est bien vécu comme la libération du peuple de la domination coloniale, a-t-il ajouté.

«Après la bataille de Samba­sadio en 1875 et le retrait des troupes d’Amadou Cheikhou, l’Islam résistant a changé de stratégie. D’une certaine façon, le retour du Gabon de Serigne Touba est une victoire du mouvement de résistance. Le Magal est bien une fête de la libération qui marque le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba», a fait savoir Mamadou Lamine Diallo.

Mamadou Nancy Fall
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