Violences sur le leader Pastef, entrave à la liberté de la presse : le magistrat à la retraite Alioune Ndao et ses camarades fusillent le régime de Macky Sall

Le Mandat -Le Parti pour la justice, la démocratie et le développement And Doxal Deug (Pj2d) qui tarde à avoir son récépissé que dirige l’ancien magistrat à la retraite Alioune Ndao est mécontent de la brutalité des exactions exercées par les forces policières contre le président du parti Pastef et de la récente coupure de la télé Walfadjri. Ces responsables ont accusé l’actuel pouvoir de vouloir installer un régime dictatorial

Un régime dictatorial en gestation avec les exactions policières contre le président du parti Pastef Ousmane Sonko et la récente coupure du signal de la télé Walf. C’est la lecture faite par les responsables du Parti pour la justice, la démocratie et le développement and doxal deug(Pj2d) que dirige l’ancien magistrat à la retraite Alioune Ndao.

Ces derniers face à la presse à Pikine ont accusé le pouvoir actuel de Macky Sall de vouloir installer « la dictature » par la confiscation des libertés. Pour ce qui est de l’exfiltration du leader du Pastef, le secrétaire général national du Pj2d Alioune Ndao accuse « Les brutalités exercées hier sur Ousmane Sonko sont d’une gravité et d’une indignité inqualifiables. On se croirait dans une des pires dictatures du monde. Il s’agit d’une preuve supplémentaire que Macky Sall a fait reculer de plus de 30 ans la démocratie sénégalaise qui naguère constituait une référence en Afrique dans le monde.

Dans sa volonté diabolique de briguer un inconstitutionnel troisième mandat, Macky Sall est en train de montrer son vrai visage de dictateur. Il est de la responsabilité de tous les sénégalais qui aiment leur pays et qui aspirent au changement de se lever pour mettre fin à ce régime rétrograde que le Sénégal ne mérite pas ». Ces responsables du Pj2d au cours d’une rencontre avec la presser à Pikine ont aussi déploré le blocage du droit à l’information.

« Nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie la coupure du signal de walf fadjiri par la CNRA. Cet acte est une entrave grave à la liberté de la presse dont le droit à l’information .C’est l’occasion pour demander au pouvoir de se ressaisir pour que de telles situations ne se reproduisent plus » a fait savoir le secrétaire général chargé des élections et de la vie du Pj2d Malick Diouf. Le blocage de leur récépissé et les élections présidentielles se sont aussi invitées dans les débats. Et c’est pour charger l’actuel Ministre de l’intérieur Antoine Félix Diom et pour annoncer leur intention de prendre part aux élections présidentielles avec ou sans récépissé.

Selon encore Malick Diouf« Le président a rempli toutes les conditions requises par la loi pour l’’obtention du récépissé du parti. Alors qu’est ce qui peut justifier que depuis plus d’une année, le ministre de l’intérieur sous la houlette de Macky sall non seulement refuse systématiquement de délivrer ce récépissé mais ne daigne même pas répondre aux appels et messages du président Alioune Ndao qui voulait s’enquérir du ou des motifs de la non délivrance dudit récépissé à un parti régulièrement constitué. Nous ne quémandons rien du tout. Nous exigeons le respect par Antoine Diome d’un droit reconnu par la constitution. A cet effet nous interpellons le président Macky sall et son ministre de l’intérieur Antoine Diome afin qu’ils nous délivrent dans les plus brefs délais notre récépissé et cela sans conditions et d’arrêter toute manœuvre tendant à empêcher la candidature de notre leader ».

Et de poursuivre pour conclure « En effet qu’ils se le tiennent pour dit, avec ou sans récépissé nous participerons aux élections présidentielles de 2024 ».

Pape Ismaïla CAMARA
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