Transports : En Côte d’Ivoire, la route a fait plus de 200 morts en quatre mois

Le taux de mortalité lié aux accidents de la route reste inquiétant en Côte d’Ivoire. Au-delà du coût humain, ces accidents constituent un fardeau important pour l’économie du pays, et les autorités ivoiriennes sont résolues à poursuivre les efforts visant à faire infléchir la courbe.

La route continue de faire des victimes en Côte d’Ivoire. Entre janvier et avril 2021, le pays ouest-africain a enregistré environ 300 accidents graves qui ont occasionné plus de 200 décès confirmant ainsi l’ampleur de l’insécurité routière. Les chiffres sont du ministre des Transports Amadou Koné (photo) qui était face aux députés, le jeudi 12 août à l’Assemblée nationale, pour une information parlementaire sur la stratégie nationale 2021-2025 pour la sécurité routière.

Pour incurver cette tendance alarmante, Amadou Koné a sollicité le concours et l’implication des élus de la nation dans les phases de sensibilisation et de répression.La non-qualification au volant, la vitesse excessive, l’imprudence du conducteur et le non-respect des feux tricolores sont principalement les écarts régulièrement constatés par les agents de la prévention routière. A ceux-ci s’ajoute, entre autres, l’état de la route. Selon les statistiques officielles, le pays enregistre chaque année près de 600 morts et 13 000 blessés dans les accidents de la route. Des dommages qui font perdre à l’Etat plus de 300 milliards FCFA (457 millions EUR) tous les ans, selon le ministère des Transports.

Conformément à la stratégie nationale de sécurité, élaborée en partenariat avec le programme de politiques de transports en Afrique en 2018, la Côte d’Ivoire ambitionne de réduire de 50% le nombre de morts et de blessés sur ses routes à l’horizon 2030.

Ecofin

Pape Ismaïla CAMARA
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