Trafic et abus de drogues, crime organisé L’Afrique de l’ouest évalue son impact sur le développement social

La conférence ministérielle de la CEDEAO sur le trafic illicite de drogues, le crime organisé et l’abus de drogues en Afrique de l’Ouest se tient le 5 Septembre à Abuja. Les ministres y convergent dans le cadre de l’effort continu à faire face à la situation de la drogue et le crime organisé dans la région.

Selon le communiqué parvenu à lactuacho.com, au cours de la réunion, ces personnalités issus des 15 États membres évalueront les menaces posées par les fléaux liés au développement social, politique et économique.

Ils passeront également en revue la revalidation ainsi que la mise en œuvre du Plan d’action régional de la CEDEAO sur le trafic illicite de drogues, le crime organisé et l’abus des drogues en Afrique de l’Ouest.

En plus de cela, nous dit-on, un programme détaillé pour la mise en œuvre des activités sera défini pour répondre effectivement et contrer les défis du trafic illicite de drogues et de la toxicomanie et finalisé.

L’abus de drogues et de son trafic illicite constitue une menace pour le développement social, politique et économique en Afrique de l’Ouest. Les efforts de collaboration à endiguer la vague avec une approche régionale seront financés principalement par l’Union européenne (UE)

Les efforts déployés par les chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO pour lutter contre ses effets ont été initialement mis en place par l’adoption et l’approbation de la déclaration politique de la CEDEAO et du Plan d’action régional de lutte contre le trafic illicite de drogues, le crime organisé et l’abus de drogues (2008-2011).

Des avancées déjà notées

Selon toujours le communiqué, avant la réunion ministérielle, les experts en la matière et les parties prenantes des États membres, la Mauritanie, l’Union africaine (UA), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), INTERPOL et l’UE ont délibéré sur les stratégies pour faire face à la menace de drogues illicites dans la région en dehors de l’examen du plan d’action régional 2016-2020 de la CEDEAO

Certains des points positifs des rapports sur la mise en œuvre du plan comprennent le fait que certains États membres ont développé des initiatives de bonne lutte contre la drogue et ont fait monter les enchères dans la lutte contre la criminalité transfrontalière, y compris le renforcement du système de justice pénale.

Des stratégies affûtées

L’Initiative de Dakar et du Programme national intégré pour la lutte contre la drogue du Togo seront inclus. En outre, certains États membres ont déjà établi des liens avec les organisations régionales et sous régionales avec les partenaires techniques tels que l’Union européenne, l’Organisation mondiale des douanes, Interpol et l’ONUDC entre autres.

Sur la route vers une région sans drogue, il y aura des contributions des ministres de la Justice et de l’Intérieur des États membres qui sont aussi d’approuver un projet final du Plan 2016-2020 de la CEDEAO Drug action qui devrait être adopté par les chefs de la CEDEAO État et de gouvernement.

Momar Diack SECK
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