Les actes de banditisme, de viol et autres violences jalonnent la vie de nombreux Mbourois, comme si la ville touristique était délaissée et abandonnée à elle-même pour nos gouvernants.
C’est fort de ce constat que des délégués de quartiers, membres du Cadre de concertation qui regroupe presque toutes les couches de cette ville, ont exprimé hier leur ras-le-bol face à la presse.
Ils exigent des autorités non seulement un autre poste de police, mais aussi un camp du Groupement mobile d’intervention ou GMI.
Entre autres raisons, ces délégués de quartiers évoquent aussi la position stratégique de leur localité située entre la mer, qui est poreuse, et la naissance de l’aéroport AIBD, situé à quelques kilométrés de Mbour.