« S’imaginer que ce qui arrive ailleurs ne peut pas arriver au Sénégal est d’une touchante naïveté. » Abdoulaye Wade Par Jon Birahim

Le Sénégal dispose de ressources importantes il faut prendre des dispositions pour les préserver. Et ensuite il faut traiter les priorités qui sont de l’heure et créer des projets qui ont un impact direct sur les populations pour arriver à un résultat où on est maître dans la gestion de ses ressources.

Le rapport doing business 2021 donne une note favorable à l’investissement et le Sénégal marque des points. Mais cette notation ne reflète pas la réalité sur le quotidien des populations qui voient leur pouvoir d’achat qui diminue tous les jours à cause des hausses des prix sur les denrées de premières nécessités

Aujourd’hui l’Europe craint une pénurie de matières premières à cause de l’invasion russe sur l’Ukraine. L’union européenne sous la présidence du président français Emmanuel Macron prédit une crise majeure dans les pays sous-développés.

Ces pays pourront compter sur la bienveillance et la générosité des pays donateurs c’est le message qu’elle utilise pour s’adresser a des  pays qui disposent suffisamment de ressources pour se mettre à l’abri et à leurs dirigeants.

Le Sénégal dispose de ressources naturelles importantes après la découverte de pétroles et de gaz. Il attire de plus en plus les bailleurs de fonds dans l’investissement de projet industriel.

Malheureusement, le gouvernement n’a pas pris les bonnes dispositions pour préserver cette richesse. Et il n’y a pas tellement d’efforts déployé par l’état pour accompagner les entreprises locales dans la création de richesses Une bonne partie de la jeunesse sénégalaise reste inactive sur le marché de l’emploi.

Il ne fournit pas assez de moyens dans ce secteur et le gouvernement s’est focalisé dans une politique de développement contre-productif faisant appel aux bailleurs de fonds en sollicitant davantage leur aide avec son slogan plan Sénégal émergent.

Beaucoup de projets qui ont pu être réalisés non pas trop d’impact sur les populations.

Et les rendements sont moyens par rapport aux dépenses effectuées pour les réaliser. D’où cette colère grandissante qui s’est installé sur beaucoup de sénégalais qui n’arrivent pas à tenir les deux bouts.

Jon Birahim.

Michel DIEYE

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