Depuis qu’un pan du potentiel pétrolier a été mis à jour, la classe politique est en transe. L’or noir est en train véritablement de rendre fou les tenants du pouvoir. Ces derniers semblent de plus en plus tourmentés par cette manne dont on n’a pas encore fini de saisir le vrai potentiel.
Ce manque de sérénité face à cette richesse, révèle pour ainsi dire, une envie folle et démesurée du régime actuel, d’en tirer, illico presto, un profit quelconque.
Dès qu’on parle du pétrole, on sent la tension au summum. Comme c’est le cas avec l’affaire petrotim qui a failli entraîner le pays dans une bataille politico- judiciaire.
Le limogeage du désormais ex ministre de l’énergie, Thierno Alassane Sall et la fuite en avant de Franc Timis, qui veut céder précipitamment 30% de ses parts de ce gros marché, en disent long sur cette affaire. En tout cas, il y a comme une sorte de malaise qui ne dit pas son nom au tour du pétrole sénégalais.
Pourquoi Thierno Alassane Sall a préféré être limogé que de parapher deux accords planifiés par l’Etat du Sénégal avec le groupe français total ? Y a-t-il quelque chose dans ces accords qui ne tourne pas rond et qui dérange l’ex ministre de l’énergie ? Qu’en est-il justement du contenu de ces accords ?
Il y a là beaucoup de questions en suspens qui maintiennent le pays dans un flou total et inquiétant par rapport à la gestion de l’or noir.
A quoi devrait-on s’attendre quand le premier baril sortira de terre ? Il faut y penser et surtout faire beaucoup attention, surtout quand on voit toute cette passion incontrôlée, alors même qu’aucune plate-forme, n’a pas encore fourni, la plus petite goûte du liquide précieux.
Jean Nzalé