Le think tank Wathi, en partenariat avec l’Agence espagnole pour la coopération internationale et le développement (Aecid), a bouclé une série de discussions autour de cette problématique.
Communiqué : Le nouveau siège de l´Institut Cervantes, à Dakar, a accueilli, vendredi dernier, la cérémonie de clôture du projet « Débats citoyens sur les inégalités de genre au Sénégal » initié par le think tank Wathi.
Tout au long de l’année 2021, trois principales thématiques ont été abordées : la participation effective des femmes à la vie politique au niveau local, leur accès aux ressources économiques, la perception sociale des inégalités de genre et le rôle joué par les médias.
«Lorsque Wathi a été lancé, il y a quelques années, on a tout de suite estimé qu’on ne pouvait pas prétendre travailler sur le bien-être des populations de la région ouest africaine sans considérer que la question de la participation des femmes à la vie politique, à la vie économique, la perception de leur place dans la société devait faire Partie de nos priorités», a expliqué Gilles Yabi, Directeur exécutif du think tank.
Wathi se définit comme un laboratoire d’idées participatif et multidisciplinaire dont l’objectif est de contribuer au partage de connaissances et à la production d’idées sur les enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels pour le présent et l’avenir des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Pour faire entendre la voix des femmes, le think tank a compilé les témoignages de 31 femmes sénégalaises qui évoluent dans les secteurs de l’enseignement, du journalisme, de la politique ou encore de la sociologie. Symboliquement, le document a été publié le 8 mars 2022 à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Le think tank Wathi, en partenariat avec l’Agence espagnole pour la coopération internationale et le développement (Aecid), a bouclé une série de discussions autour de cette problématique.
Le nouveau siège de l´Institut Cervantes, à Dakar, a accueilli, vendredi dernier, la cérémonie de clôture du projet « Débats citoyens sur les inégalités de genre au Sénégal » initié par le think tank Wathi.
Tout au long de l’année 2021, trois principales thématiques ont été abordées : la participation effective des femmes à la vie politique au niveau local, leur accès aux ressources économiques, la perception sociale des inégalités de genre et le rôle joué par les médias.
«Lorsque Wathi a été lancé, il y a quelques années, on a tout de suite estimé qu’on ne pouvait pas prétendre travailler sur le bien-être des populations de la région ouest africaine sans considérer que la question de la participation des femmes à la vie politique, à la vie économique, la perception de leur place dans la société devait faire partie de nos priorités», a expliqué Gilles Yabi, Directeur exécutif du think tank.
Wathi se définit comme un laboratoire d’idées participatif et multidisciplinaire dont l’objectif est de contribuer au partage de connaissances et à la production d’idées sur les enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels pour le présent et l’avenir des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Pour faire entendre la voix des femmes, le think tank a compilé les témoignages de 31 femmes sénégalaises qui évoluent dans les secteurs de l’enseignement, du journalisme, de la politique ou encore de la sociologie. Symboliquement, le document a été publié le 8 mars 2022 à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Idem pour Seynabou Thiam, fondatrice de Smart Ecosystem for Women. Son intervention a porté sur l’accès des femmes aux ressources économiques. « Je pense que tous ces débats ont le bénéfice d’occuper l’espace. C’est primordial qu’on ait cette présence permanente sur cet espace-là de sorte à ce qu’on ne l’accapare pas avec d’autres principes, d’autres philosophies. Je considère aujourd’hui que les femmes doivent être actrices de ce changement et porter les débats. Même si ces débats sont difficiles voire complexes à tenir dans notre société, ils doivent exister. On oublie que nous avons la culture du débat. Dans la société traditionnelle, il y a toujours eu dans chaque village l’arbre à palabre où l’on discutait des sujets d’intérêt général. Actuellement, il faut d’autres formats adaptés à notre temps ».
Le document de Wathi est divisé en trois parties qui correspondent aux thématiques du projet « Débats citoyens sur les inégalités de genre au Sénégal » pour l’année 2021. Olga Cabarga, Ambassadrice d’Espagne au Sénégal, a assisté à la cérémonie de présentation. La diplomate n’a pas manqué de remercier le personnel de l’ambassade, celui de l’Agence espagnole pour la coopération internationale et le Développement (Aecid) ainsi que le think tank Wathi pour son engagement à promouvoir l’égalité des sexes au Sénégal.
« Fédérer toutes ces expériences permettrait d’avoir beaucoup plus d’impact dans la vie publique. Je crois plus en la citoyenneté qu’en la politique telle qu’elle se fait aujourd’hui. On a des hommes et des femmes politiciens, pas des hommes et des femmes politiques. Ce débat citoyen permet de retrouver le sens de ce qu’est le politique », a soutenu Eugénie Rokhaya Aw, ancienne Directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti).
Très expérimentée en la matière, la présidente du Tribunal des pairs du Conseil pour l’observation des règles d’éthiques et de déontologie dans les médias (Cored) a formé des jeunes leaders dans une vingtaine de pays d’Afrique francophone.
Enfin, Gilles Yabi, le directeur exécutif du think tank Wathi, ne compte pas s’arrêter là. Il a des projets plein la tête : « Sur différentes problématiques qui touchent les femmes, notamment les violences, il y a des recommandations spécifiques comme des centres d’écoute et de soutien aux victimes. Au-delà du débat et du recueil de témoignages de femmes, il s’agira de mettre l’accent sur des points spécifiques et de poursuivre le plaidoyer pour que les recommandations soient transformées en actions », a-t-il déclaré.
Boss Lady Afrique
