Sécurité : trois pays africains parmi les 10 les plus dangereux au monde pour les femmes

La Somalie, le Nigeria et la République démocratique du Congo (RDC) seraient les pays africains les plus dangereux pour la gent féminine. C’est ce qu’indique un rapport de la fondation Thomson Reuters, publié ce mardi. Selon l’étude, ces trois pays africains figurent dans le top 10 des pays les plus dangereux au monde pour les femmes.

Ainsi, la Somalie se classe quatrième au plan mondial, en raison notamment du conflit qui secoue le pays depuis le début des années 90. Selon les catégories de classement du rapport, le pays serait le troisième le plus dangereux pour les femmes en matière d’accès aux soins de santé et d’exposition aux pratiques culturelles néfastes. Sur le plan de l’accès des femmes aux ressources économiques, le pays est le cinquième pire au monde.

La RDC, quant à elle, se place au septième rang du classement des pays les plus dangereux pour les femmes au monde. Cette situation s’explique par la situation chaotique dans plusieurs régions du pays en proie aux violences, comme le Kasaï ou le Kivu, et caractérisée notamment par l’utilisation du viol comme arme de guerre. Ce faisant, le pays se classe deuxième le plus dangereux pour les femmes en matière de violence sexuelle.

Enfin, le Nigeria détient la triste palme du neuvième pays le plus dangereux pour les femmes, juste devant les Etats-Unis. Cette situation s’explique par les nombreuses allégations de torture, de viol et de massacre de civils, portées par plusieurs organisations des droits de l’Homme, non seulement envers les membres du groupe terroriste Boko-Haram, mais également envers les forces de sécurité du pays. Dans la catégorie « Traite des humains », le pays se classe quatrième (avec la Russie) et sixième sur le plan de l’exposition des femmes aux pratiques culturelles jugées néfastes.

Notons que le top du classement est détenu par l’Inde, un pays dans lequel les violences envers les femmes ont marqué l’actualité ces dernières années.

Pour son classement, la fondation Thomson Reuters se base sur un sondage réalisé auprès de 550 experts internationaux, spécialisés sur les questions ayant rapport au genre féminin.

Source Ecofin

Oumou Khaïry NDIAYE
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