PORT DE NDAYANE-YENNE : Après le refus des populations, l’Etat tend vers une concertation

Le refus des populations pour la construction de deux nouveaux ports notamment Bargny-Sendou et Ndayane-Yenne, n’arrange pas les autorités étatiques pour faire de ces infrastructures un moteur de croissance. Raison pour laquelle, il est devenu impératif d’organiser une concertation entre les eux camps.

Après le niet catégorique des populations de Bargny, Sendou, Ndayane, Yenne et Toubab Dialaw pour la construction du port du futur, je pense qu’il doit y avoir au préalable une concertation, parce que ce port doit être un moteur de croissance, création de richesse et d’emploi. Ces propos sont tenus hier par Mamadou Corséne Sarr, président du « Mouvement pour la sauvegarde des intérêts de la place portuaire ». Selon lui, ce port va impacter positivement les populations. Raison pour laquelle, les populations doivent être édifiés, car notre seul problème au Sénégal c’est de mettre les projets en place après aller discuter avec les populations. « Il faudra le leur expliquer comment les nouveaux ports peuvent les impacter positivement. Alors qu’il devrait avoir le contraire », a-t-il fait savoir. Avant d’être plus explicite : « Il fallait prendre en charge les populations avant de dérouler le projet, sinon retourner à l’orthodoxie discuter avec les populations, parce que le problème qui va se reposer est celui de recasement. Et eux, ils sont inquiets par rapport à cela ». Il faut, précise-t-il, que l’État les rassure par rapport à tout cela. Il s’exprimait en marge du lancement dudit mouvement qui a pour mission d’accompagner cette noble ambition et d’aider à la prise en charge des inquiétudes et préoccupations de la place portuaire, afin de faire de ces infrastructures un moteur de croissance, de création d’emploi et de richesse impactant positivement la vie des populations de ces localités. Ce Mouvement créé le 1er juin 2018, après une assemblée générale, a comme autre objectif de soutenir le chef de l’État Macky Sall dans sa vision de faire du port de Dakar le premier port de la côte africaine. « Cette fusion de faire de Dakar la première côte africaine est un très grand défi du fait que Lomé et Abidjan sont devant nous », constate-t-il. Avant de signaler : « Pour que ce projet soit pérenne il faut que le président de la République passe en 2019. Raison pour laquelle, nous allons sensibiliser tous nos acteurs pour qu’aujourd’hui nous pourrons accompagner le chef de l’État pour sa réélection en 2019 », a dit M. Sarr. Selon toujours lui, comme dans tous les ports d’éclatement il y a toujours un effet positif pour les populations, « il faut qu’on ait la volonté de développer notre continent comme d’autres l’ont fait ». « Si on parvient à avoir un discours cohérent on pourra développer notre pays », a-t-il conclu.

Saër DIAL

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