La RFM Mbacké a été attaquée lors d’une manifestation contre les mesures de restrictions dans le transport pour endiguer la propagation de la Covid-19.

Pour le CDEPS, « les responsables de ce saccage devront être traqués et traduits en justice pour leur infliger une sanction exemplaire (…) ».

Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) dit condamner « avec la plus grande fermeté » l’attaque contre la station de la Radio Futurs Médias (RFM) à Mbacké, dans la nuit du mardi au mercredi.

Dans un communiqué reçu à l’APS, le CEDEPS souligne que « le saccage des locaux d’une station de radio est une atteinte grave à la liberté de presse et à la liberté d’expression ».

« Aucune motivation ne saurait justifier un tel acte de barbarie », selon l’organisation patronale, rappelant que « les journalistes remplissent une mission de service public ».

« Notre action, au profit du citoyen sénégalais, ne saurait s’exercer que dans le respect strict des règles d’éthique et de déontologie de notre profession. Quelle que soit l’origine de la violence et la forme qu’elle pourrait revêtir, s’attaquer à la presse est une atteinte contre la démocratie sénégalaise », soutient la structure présidée par Mamadou Ibra Kane.

Selon toujours l’APS, tout en se félicitant que les journalistes, techniciens et les travailleurs de la station soient sortis « indemnes de cette ignominie sans atteinte de leur intégrité physique », l’organisation patronale « déplore vivement les dommages matériels subis » par les confrères.

Le CDEPS qui « affirme toute sa solidarité » à tous les travailleurs de l’antenne de Mbacké et au Groupe Futurs Médias appelle également les forces de l’ordre à « assurer davantage la sécurité des journalistes et techniciens des médias, maillons essentiels de notre système démocratique ».