L’Agence des Etats-Unis pour le développement International (USAID) et le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) ont finalisé hier les signatures d’un nouveau paquet de subventions. S’inscrivant dans le cadre du projet Owod mis en œuvre, il est estimé à près de cinq milliards et concerne les districts sanitaires de Diourbel, Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Kédougou.
Owod, qui signifie «être en bonne santé» en sérère, est le plus grand programme de santé intégré de l’USAID. Au total, il s’agit de 70 subventions en financement direct pour l’année 2023, accordées dans le cadre du projet «Owod», à 5 régions et 20 districts sanitaires cibles.
Le montant total est estimé à près de 5 milliards de FCFA. Ces subventions de base sont accordées pour soutenir les interventions prioritaires en matière de paludisme, de planification familiale, de santé reproductive, de santé des nouveau-nés, des enfants et des adolescents, de nutrition, d’appui à la gestion de la chaîne d’approvisionnement, d’assainissement et d’hygiène. La cérémonie de signature a eu lieu hier.
Directrice adjointe de l’USAID, Alyssa Leggoe estime que ces subventions appuieront les services de santé des régions et districts pour permettre aux entités sanitaires locales de fournir des services de santé de qualité.
«Ces subventions manifestent l’engagement de l’Usaid au développement local en soutenant directement au niveau local les populations, les organisations et le gouvernement. Elles permettront ainsi d’obtenir de meilleurs résultats. Elles appuierontle travail des initiateurs locaux pour apporter des solutions locales à leur communauté pour améliorer la santé des communautés», a-t-elle fait savoir.
Le Directeur général de la santé publique, Dr Bernabé Gningue indique que ce projet va permettre de s’attaquer à deux grands problèmes de santé.
« Il s’agit de la lutte contre le paludisme avec ces régions qui ont connu moins de succès, malgré les avancées notées dans la riposte. Et le deuxième problème a trait à la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent, avec ses corollaires d’aspect nutrition et de couverture sanitaire universelle», soutient-il.
Cependant, il demande que les dépenses soient beaucoup plus rationnelles, pour un meilleur résultat et une utilisation convenable des ressources mises à disposition. «C’est pourquoi chaque région n’a pas le même montant, car les dépenses ont été estimées pour permettre d’avoir des indicateurs en matière de lutte contre le paludisme, de santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent», a-t-il ajouté.
L’As
