Que cache la démarche de Rewmi et de son leader Idrissa Seck qui ont tissé langue, ces derniers jours, avec les syndicats d’enseignants dans le cadre de leurs consultations dites citoyennes ?
Voilà une interrogation qui mérite réflexion, surtout quand on sait que l’école en proie à une crise multiforme, régulièrement perturbée par des mouvements de grève cyclique de ses acteurs, est un enjeu de taille en période de campagne électorale.
Idrissa Seck est-il seulement mû par des motivations citoyennes de règlement des divergences Etat du Sénégal-Syndicats d’enseignants ou cherche-t-il simplement à s’aliéner les « forces vives » de l’école, en vue de la présidentielle qui s’annonce.
En tout cas, du côté de l’Apr (parti au pouvoir) et principalement de son administrateur général, Mael Thiam, le leader de Rewmi verse dans la récupération politique, à travers ses consultations citoyennes sur la crise scolaire, tout en essayant de « reconquérir son image qui a fini d’être ternie aux yeux des Sénégalais».
Loin d’une telle perception, le journaliste formateur et analyste politique, Ibrahima Bakhoum, juge pour sa part que le leader de Rewmi pourrait bénéficier d’un gain politique évident s’il parvenait à convaincre les syndicalistes à surseoir à leur menace de grève.
Selon lui, Idy pourrait même étoffer son électorat, à travers ces rencontres.
Source ‘’Sus Quotidien’’