Selon le médecin-chef du district sanitaire de Kédougou, Mamadou Diokhané, «Kédougou est en tête des régions où le paludisme tue le plus, avec 25 décès enregistrés chaque année sur 1 000 habitants. Il s’adressait à la presse en prélude à la campagne de chimio-prévention contre la maladie.
Dr Diokhané s’est offusqué dans les colonnes de ‘’l’Obs’’ du fait que «les populations utilisent les moustiquaires imprégnées plutôt pour leurs activités de maraîchage ou pour couvrir les légumes au marchés».
Le médecin a invoqué l’inaccessibilité de la zone, l’habitat dispersé et les flux migratoires, notamment dans les zones aurifères qui font changer souvent la cible, appelant ainsi à une approche multisectorielle de lutte contre le paludisme, nous dit le journal.
«Je demeure convaincu que le combat pour la santé n’est, ni plus ni moins, que le combat pour le développement», a souligné le médecin-chef qui a insisté sur une synergie des forces pour enrayer le mal.
La campagne de chimio-prévention contre le paludisme va durer 5 jours, dont 3 de traitement d’une cible de 24 988 enfants âgés de 3 mois à 10 ans, renseigne ‘’L’Obs’’.
Dr Diokhané dit compter sur le sens de responsabilités des mères pour donner aux enfants les deux dernières doses.