Le Syndicat national des cadres et employés de l’administration publique (Synecap) tire la sonnette d’alarme, pour ouvrir les yeux du gouvernement sur «la dégradation continue des conditions sociales des travailleurs déflatés» des agences supprimées que sont l’Anej, l’Ajeb, l’Anama et le Fnpj.
Selon Moctar Dabo Sg du Synecap, sa structure syndicale a choisi «la forme de communiqué de presse pour informer (SMS) et son Premier ministre (Momo Dionne) que les victimes sont à bout et dans la boue», nous dit ‘’Le populaire’’.
D’ailleurs, ajoute-t-il, «par respect à la dignité dont ils font preuve, nous nous réservons de ne pas informer l’opinion nationale et internationale sur les difficultés qui les anéantissent au jour le jour».
Parce que «les solutions tant espérées tardent désespérément à se matérialiser (…) plus de deux ans (après) que l’expérimentation de la suppression des agences (Anej, Ajeb, Anama et Fnpj), a servi de véritable laboratoire de la précarisation de 227 pères et mères de famille, qui travaillaient pour leur pays dans un secteur fort de près de 202 000 nouveaux demandeurs d’emploi en 2015», poursuit-il dans le journal.
Ainsi, renseigne le Sg du Synecap, «depuis leur licenciement abusif, seulement moins de 40 personnes ont pu retrouver un emploi décent».