Réaction post-violences à Touba Quand Cissé Lo aboie comme pas possible sur la presse …

Comme d’hab’ quand Moustapha Cisse Lo la claque c’est pour déraper grave. C’est ce que rapporte le ‘’Populaire dans ces colonnes qui suivent, puisées chez nos confrères de ‘’Seneplus’’. Lisez, mais ne soyez pas comme lui, restez zen :

Le bourru vice-président de l’Assemblée nationale et atypique responsable apériste de Touba n’a rien trouvé de mieux que convoquer les correspondants de la presse à son domicile pour les insulter copieusement.

C’est entouré de ses gardes du corps armés jusqu’aux dents et du comité électoral de Bby qu’El Pistolero – sobriquet qui lui a été collé par votre canard à cause de sa propension à manier le pistolet comme d’autres leur cure-dent – a déversé sa bile.

Fou de rage en évoquant la fusillade du croisement 28, le fantasque nouveau président du Parlement de la CEDEAO était comme possédé par le diable. « Ce qui se passe au Sénégal est inadmissible, voilà une presse qui ne s’intéresse qu’à des frasques et des informations people qui n’ont aucun sens », démarre-t-il ses tirs nourris.
« C’est des menteurs qui me poursuivent pour dire du mal de moi et de ma famille », enchaîne-t-il avant de poursuivre : « Lorsqu’on a brûlé ma maison à Touba, je faisais les choux gras de la presse et des réseaux sociaux. Je fais l’objet de médisance et de calomnie de la part de journalistes qui sont payés par des adversaires politiques. Ce qui a été dit sur l’affaire de la fusillade est contraire à la réalité. Je n’ai jamais tiré de balles. Arrêtez vos mensonges et soyez respectueux envers les hommes ».

Poursuivant de plus belle, il déblatère : « Vous n’êtes que des corrompus, vous n’avez pas de salaire proportionnel au rythme de vie que vous menez. Ce pays ne vous appartient pas ».
Suffisant pour que les correspondants de Zik Fm et l’Observateur le stoppent net pour le recadrer et l’amener à se prononcer sur l’essentiel. Mais le tonitruant député, noir de colère, tente de poursuivre. Il s’en est suivi des échanges de propos avec d’autres collègues venus à la rescousse.

« Si tu continues les insultes, on arrête et on s’en va », s’exclame le correspondant de l’Obs. Le nouveau président du Parlement de la Cedeao, intenable, pète littéralement les plombs, se lève pour débiter : « Allez vous faire f… Quittez ma maison, je n’ai plus rien à vous dire. Ne me prenez plus, j’ai d’autres mediums dans lesquels je peux m’exprimer ». C’est ainsi que s’est terminée la conférence de presse.

Les journalistes dans tous leurs états ont décidé individuellement de ne plus prendre part aux conférences de presse de Cissé Lo et de son staff jusqu’à nouvel ordre. Il y a intérêt car El Pistolero ne sait pas que tirer seulement avec les armes. Sa langue est aussi meurtrière qu’un flingue.

‘’Le Populaire’’ (Titre et chapeau de la Rédaction)

Michel DIEYE

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