Rapport de la FAO : Le secteur agroalimentaire est confronté à une menace croissante liée aux pertes et aux dommages induits par le changement climatique

Les systèmes agroalimentaires sont confrontés à une menace croissante liée aux pertes et aux dommages induits par le changement climatique, et des mesures – notamment en augmentant le financement – ​​doivent être prises pour remédier à leurs vulnérabilités, selon un nouveau rapport publié vendredi  par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. (FAO) en marge de la Conférence des Nations Unies sur le climat COP28 à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Quelques conclusions clés

Les chercheurs de la FAO se sont penchés sur les CDN – communément comprises comme des engagements nationaux en matière de climat dans le cadre de l’Accord de Paris – de 168 pays au 30 juin 2023, mettant en lumière la manière dont les pays gèrent les pertes et les dommages et leurs implications spécifiques pour les systèmes agroalimentaires.

Reconnaissance des pertes et dommages : plus d’un tiers des pays ont explicitement mentionné les « pertes et dommages » dans leurs CDN, ce qui témoigne d’une reconnaissance croissante du problème. Cela souligne l’importance croissante que les nations vulnérables accordent à la lutte contre les pertes et les dommages induits par le climat.

Répartition géographique : Notamment, les trois quarts des pays mentionnant explicitement les pertes et dommages sont des pays à revenu intermédiaire. Les mentions sont concentrées en Amérique latine et dans les Caraïbes, suivies par l’Asie de l’Est et le Pacifique, et l’Europe et l’Asie centrale.

Impact agroalimentaire : L’agriculture apparaît comme le secteur le plus touché, avec 40 % des pays signalant des pertes économiques explicitement liées à l’agriculture. L’étude révèle que, pour les pays faisant état de pertes et de dommages, l’agriculture se démarque comme le secteur le plus touché.

Pertes économiques et pertes non économiques : L’analyse fait la distinction entre les pertes économiques et non économiques. Parmi les pays faisant état de pertes et de dommages, 33 % des pertes non économiques sont liées au secteur agricole, ce qui met en évidence l’impact multiforme du changement climatique sur les communautés.

Types de dangers : les événements météorologiques extrêmes dominent les facteurs de pertes économiques, avec 37 % des mentions liées au secteur agricole. Les événements à évolution lente, bien que signalés par un groupe plus restreint de pays, sont également liés à l’agriculture, soulignant la vulnérabilité du secteur aux divers défis liés au climat.

Pape Ismaïla CAMARA
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