Le Mandat- Membre du Bureau politique (Bp) du Parti socialiste, Abdoulaye Gallo Diao ne parvient pas encore à digérer l’allégeance du Ps dans la coalition présidentielle. En perspective de l’élection présidentielle, il a déploré l’arnaque politicienne de l’APR contre le PS.
Amadou Gallo Diao appelle les socialistes à prendre leurs responsabilités face à l’arnaque politicienne de l’APR. « Il est clair comme évident que la Présidente Aminata Mbengue Ndiaye reste et demeure la SG du PS jusqu’au prochain Congrès ordinaire de notre Parti.
Cependant, l’importance des enjeux de l’élection présidentielle de février 2024 et la survie politique du PS dictent dans la dynamique actuelle une alternative socialiste crédible pour l’unité et la reconquête du pouvoir », fait savoir ce membre du Comité directeur du Parti socialiste.
Sur le principe, notre défunt Sg Feu Président Ousmane Tanor Dieng, poursuitil, « a légué au Parti Socialiste, après l’élection présidentielle de février 2019, deux chantiers politiques en perspective de l’échéance électorale de 2024. C’est à dire les retrouvailles de tous les socialistes de cœur et de raison et la candidature d’un socialiste à l’élection présidentielle de 2024. Cette dernière volonté de notre défunt SG repose sur un engagement souscrit par le président Macky Sall devant Feu Ousmane Tanor Dieng ».
Listant les manquements, il estime qu’à l’arrivée c’est l’APR qui présente quatre candidats pour l’élection présidentielle de 2024 au détriment du PS. Surtout en violation flagrante des engagements pris par le Président Macky Sall vis à vis du Parti Socialiste.
Par voie de conséquence, le PS est actuellement dans l’obligation de décréter *un mot d’ordre selon lequel chaque responsable ou militant socialiste soutient le candidat de son choix à l’élection présidentielle de février 2024, dans le seul but de garantir au PS une situation postélectorale productive et confortable*.
Pour lui, il est d’une impérieuse nécessité pour le PS, de promouvoir une pluralité de candidats à l’élection présidentielle au même titre que l’APR. C’est une condition sine qua non pour la survie du PS après 2024. Non sans faire savoir qu’il faut juste considérer que le deal de l’APR est de présenter plusieurs candidats pour espérer qu’un d’entre eux puisse arriver au second tour puis gagner l’élection présidentielle.
De ce point de vue, précise-t-il, « si c’est le candidat Boune Abdallah, Aly Ngouye ou Mame Boye Diao qui remporte le scrutin au soir du 25 février 2024, la conséquence directe serait que l’APR. continue de gouverner le Sénégal et le PS serait dans une totale débandade».
Source Le Mandat
